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Il venait de me traiter de pute. Et étrangement ça ne me faisait pas rien. Sa phrase m'a pincé le cœur, je crois même qu'il m'a vexée. D'habitude ses remarques et ses insultes ne m'atteignent pas. Je sais pas ce qu'il m'arrive en ce moment, je crois que depuis qu'il a failli me frapper, voire me tuer, je prête plus attention à ce qu'il me dit.

Je me suis démaquillée puis mise en pyjama.

Le lendemain...

J'étais au McDo avec Cynthia. Je suis souvent avec elle vous l'aurez remarqué. J'ai bien évidemment d'autres amies, mais Cynthia est celle avec qui j'ai plus d'affinités et qui me comprend le mieux.

- Attend, t'as baisé avec le cousin de ton mari qui était dans le même endroit que toi? Non, toi t'es une brave, Keysha !

Je ris.

- Ça s'fait pas pour ton mari tu pourrais le respecter un tout petit peu.

Je tchipe.

- C'est bien la dernière personne sur Terre que je compte respecter celui-là.

- Mmh, toi ça s'voit on t'a pas assez gifler, hein! Je me demande toujours comment tu fais.

- Quoi?

- Pour ne pas tomber amoureuse de lui !

J'explose de rire.

- Mais c'est vrai quoi, c'est l'homme parfait ! Gentil, galant, beau, sexy, calme, patient, fidèle le et je suis persuadée qu'il est bon au lit aussi. Ce mec n'a aucun défaut. T'a un homme comme ça et t'en prend même pas soin, t'es folle je crois.

J'explose de rire.

- Je parle sérieusement, Keysha.

- Écoute, ce mec ne m'attire pas ok?

- Ça te donne pas l'droit de lui manquer de respect de la sorte franchement je sais pas il attend quoi pour te frapper pour de vrai.

- T'es quel genre d'amies, Cynthia?

- Celles qui te disent la vérité !

- Ouais, c'est ça.

Jameson.

J'arrêtais pas de penser à hier soir. Quand j'ai vu August sortir de la même chambre que Keysha... Je voulais pas le montrer mais ça m'as mit en colère. Keysha ne respecte même pas ma famille, et ma mère qui se vantait de m'avoir choisis ma femme... Pff.

- Jameson?

Kevon venait d'arriver.

- T'es en retard, Keysha, comme d'habitude.

- Keysha?!

Il s'assoit.

- Jameson tu viens de m'appeler Keysha?

- N'importe quoi, je t'ai appelé Kevon !

- Tu m'a appelé Keysha, j'ai entendu !

- Mais nan, je connais ton prénom quand même.

- Ouais mais tu m'as quand même confondu avec une meuf... Je me pose encore des questions sur ta sexualité, Jameson.

- Arrête avec ça ! Je ne suis pas gay !

- Non mais sérieux, je ressemble à une femme, moi? s'indignait-il.

- Non, excuse-moi je sais pas pourquoi je t'ai appelÉ comme ça, c'est peut-être parce que je pensais à elle et...

- Tu pensais à une femme? Oh, tu fais des progrès Jameson !

- Arrête ça.

Il rit.

- Et tu pensais à quoi? À elle quand elle est venue en sous-vêtements à ton bureau? Ou quand elle était nue devant toi?

- Aucun des deux.

Je lui raconte ce qu'il s'est passé hier soir, entre August et elle, dans ma maison familiale.

- Jameson t'attend quoi pour la frapper cette fille en fait?

- On frappe pas une femme, Kevon.

- Mais les femmes comme Keysha faut les frapper, Jameson ! Cette putain te trompe et toi tu fais rien?

- Je m'en fou de ça, sérieusement ça me fait rien, elle fait ce qu'elle veut, je l'aime pas.

- Et alors? Elle joue avec ta fierté, elle te manque de respect! Ça reste ta femme et elle doit être fidèle. Alors déjà elle te trompe mais en plus c'est TON COUSIN qu'elle se tape dans la maison de tes parents? Je l'aurais enterré, perso.

- Kevon...

- Comporte toi en homme Jameson, fais-toi respecter merde.

Keysha.

Jameson venait se rentrer. J'avais pas envie de sortir ce soir, je voulais rester chez moi. Je le suis dans sa chambre, il était en train d'enlever sa veste.

- Jameson?

Il se tourne et je lui mit une énorme gifle.

- Ça c'est pour m'avoir traité de pute, salopard. C'est la dernière fois que tu m'insulte Jameson !

Je lui montre mon dos et m'apprête à partir quand il m'attrapa par la nuque et me jeta au sol. Je suis tombée sur les fesses au moment où j'allais me relever et l'insulter, il défit la boucle de sa ceinture. J'ouvrit grand les yeux, car pendant un instant j'ai cru qu'il voulait me violer mais quand il l'enleva complètement, j'ai compris que c'était pour tout autre chose.

La TorturaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant