42

7.8K 1K 291
                                    

Toujours de Jameson...

Je suis rentré chez moi le plus vite possible. J'ai retrouvé James et Keyliana en train de secouer leur mère les joues baignées de larmes, braillant abondamment. Je me jette sur Keysha, prend sa tête entre mes mains. Je place mon doigt sous son nez, pour sentir sa respiration. Dieu merci elle est en vie.

- Keysha... Je t'en supplie réveille-toi.

Je comprends pas. Ce matin elle allait très bien. Je lui donnais des petits claques.

- Allez, ma belle, ouvre tes yeux, tes enfants ont besoin de toi...

Elle bougeait la tête. Je soupire de soulagement.

- Mmh...

- Maman ! S'écriaient en choeur les jumeaux.

- J'ai mal à la tête... Qu'est-ce qu'il s'est passé? Pourquoi vous pleurez les enfants?

- Parce qu'on a cru que t'allais plus te réveiller, expliquait Keyliana.

- Oh, mes bébés... J'étais juste un peu fatiguée, d'accord? J'ai rien de grave. Essuyez vos larmes maintenant, je vais bien.

Elle leva ses yeux doucement vers mon visage. Son regard me faisait bêtement culpabiliser d'avoir failli coucher avec Maya et de ne pas avoir été auprès de ma famille. J'ai des enfants, je peux pas aller chez une autre femme et m'envoyer en l'air. Les choses ne marchent pas comme ça. J'ai beau être attiré par Maya, je suis encore marié à Keysha et je dois quand même la respecter donc lui rester fidèle.

- Tu veux que... Que je te porte jusqu'à ta chambre?

- Non, c'est bon. Je me sens de marcher. C'est gentil de t'inquiéter pour moi, disait-elle.

Kevon.

J'ai été au téléphone avec l'amie de Betty, Laura. Elle m'avait confirmé le fait qu'elle avait bien bougé en Belgique et détenait même une adresse. Quand elle m'a appelé j'étais en train de travailler, donc elle m'a demandé de la rappeler dès que j'aurais de quoi noter.

- Allô, Laura? Ouais, c'est Kevon, je viens de rentrer chez moi là. Tu peux me passer l'adresse de Betty?

J'entrais dans ma chambre.

- Je te préviens déjà, je ne suis pas sûre qu'elle soit repartie vivre à cette adresse.

- T'inquiètes, dis-je en tâtant les tiroirs de ma table de chevet, c'est mieux que rien.

- Ok. T'a de quoi noter, c'est bon? demanda-t-elle.

- Oui... Ah, c'est bon !

Dis-je ayant trouver un crayon et le bloc-notes de Graciela.

- Je t'écoute.

- Alors...

Pendant que je me concentrais sur la voix de Laura pour ne pas commettre d'erreurs sur prétendante adresse de mon ex, le péché ambulant qu'est Graciela apparaissait... En tenue affriolante. Une sorte de petit body bleu ciel lui servait de haut et un shorty de la même couleur en guise de bas. Elle me montrait gaiement tout son dentier en en s'orientant vers son armoire. Ne jamais faire de blagues sur le physique d'une femme. Jamais. Même si elle a un bouton, ne lui dites rien.

La TorturaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant