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Toujours du point de vue de Jameson...

J'étais perdu. Je comprenais pas ce qu'il se passait. J'étais censé voyager seul, complètement seul sans que personne ne m'accompagne. Les seules personne qui étaient au courant que je voyageais étaient Keysha, mes enfants et mes parents. Alors je me demandais par quel moyen elle a su quand et où j'allais prendre l'avion.

- Quoi? T'es pas content de me voir bébé? Disait-elle

- Co.. Comment ça tu viens avec moi?

- Oh, ton père t'as pas prévenu? Je suis ta nouvelle assistante !

- Mon assistante? Nan, mais c'est une blague?

- Nan, c'st pas une blague. Ton père m'a engagé depuis une semaine maintenant, je pensais qu'il t'avais mis au courant.

- NON !

Toutes les têtes se sont tournées vers nous. Je soupire pour canaliser mon calme et ne pas me remettre à crier.

- J'ai jamais eu d'assistante et j'en ai pas besoin.

- Tu verras ça avec ton père, Jameson. Maintenant tu veux bien avancer? On a un avion à prendre.

Cette fille est une malédiction, comme par hasard quand tout se passe bien dans ma vie, elle ressurgit. Alors, je comprend pas l'idée soudaine qu'a eu mon père de me prendre une assistante et en plus sans m'en parler. J'ai jamais eu d'assistante et je me débrouille très bien sans, j'en ai pas besoin, encore moins si c'est Kimberly.

[...]

«Mesdames et Messieurs, veuillez prendre garde aux chutes d'objets en ouvrant les compartiments à bagages et vérifiez que vous n'oublierez rien. Nous avons été heureux de vous accueillir à bord et espérons que ce vol vous a été agréable. Nous vous remercions d'avoir choisi Air France et espérons vous revoir prochainement sur nos lignes. Au revoir ! »

Enfin, nous sommes arrivés après sept bonnes heures de vol. Oui, nous car je vous rappelle que cette plaie de Kimberly s'est ajoutée. Il faut que j'ai une sérieuse discussion avec mon père à ce sujet, il ne peux pas se permettre d'engager des gens de cette manière dans mon dos. Dieu merci, nos sièges étaient bien éloignés, déjà que j'affectionne pas trop de prendre l'avion alors à côté de Kimberly ça aurait été de la Torture.

Je récupérais mes bagages le plus vite possible pour échapper à Kimberly mais elle a été plus rapide quoi moi, malheureusement. Elle m'attendait déjà dehors.

- Bébé, je suis contente de te revoir! Tu m'avais manqué, tu sais.

- Alors déjà pour commencer, tu vas arrêter de m'appeler "bébé". Premièrement parce que ça m'énerve et secondement parce que les assistantes ne sont pas censées donner des surnoms à leur patron.

Elle esquisse un sourire espiègle sur ses lèvres. Je connais tellement bien Kimberly que je devine parfaitement la signification de ses sourires. Et là, elle cherche à m'énerver. Je tire la poignée de ma grande valise vers le haut et m'éloigne de ma nouvelle assistante pour trouver un taxi qui m'amènera à l'hôtel.

[...]

Je lâche mes valises sur mon lit.

La TorturaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant