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Toujours dans la peau de Maya...

J'étais toute retournée à la fin de ce langoureux baiser. Combien de fois Kimberly me disait que Jameson embrassait bien ! J'en ai maintenant la confirmation. Je tenais même plus sur mes jambes, j'avais besoin de me tenir pour garder l'équilibre.

- Oh, putain. Maya, je suis désolé, je sais pas ce qu'il m'a pris de faire ça !

- Wouh, c'est pas grave. Je t'assure que c'est rien.

- Nan, mais vraiment, c'était pas volontaire.

- Jameson, je te dis que c'est rien! Tu sais ce que tu devrais faire maintenant? Rentrer chez toi, te reposer et faire comme si il s'était rien passé ! D'accord? Tu es un peu ivre et triste donc on va mettre ça sur le compte de l'alcool.

- Ou... Ouais, ouais t'a raison. Je devrais faire ça. Merci, Maya.

- Derien, salut !

- Ouais, salut.

Il a voulu me faire la bise mais se rétracta et opta pour me faire un simple tchek. Je le regarde attentivement s'en aller du bar... C'est vrai qu'il a de grosses fesses.

Keysha.

- Tu comptais vraiment lui couper la bite? Keysha t'es au courant que si tu faisais ça, tu disais adieu au sexe pour toujours?

- Oui, j'en avais conscience. Ça allait peut-être m'aider à résoudre ma mini-nymphomanie, qui sait.

Elle riait comme une folle au téléphone.

- Non, toi t'es une brave fille Keysha.

- Je sais, je sais.

- Tu vas lui faire la gueule longtemps?

- Il est parti en Suisse avec son ex et il a failli la baiser. Et par dessus le marché, quand je lui ai demandé si il était seul il m'a menti.

- Keysha... Essaye de le comprendre, il voulait éviter que tu te mettes en colère.

- En plus tu l'défends? Nan, mais Cynthia tu es MON amie ! Tu es censée être de mon côté !

- Je suis de ton côté, chérie, mais je compatis pour Jameson. Si il l'a pas baisé c'est parce qu'il t'aime.

- Peut-être, mais ce qui me blesse vraiment c'est qu'il ait céder aussi facilement...

- Keysha, c'est un homme.

- Et alors? Ça lui donne le droit de me tromper?

Cynthia était sur le point de renchérir quand la porte de ma maison claqua.

- Cynthia, il faut que je te laisse... On se rappelle plus tard.

Je raccroche. Il était précisément quatre heures trente huit du matin quand Jameson a dédaigner se montrer. Il n'est jamais rentré aussi tard ! Il tenait sa veste au dessus de son épaule, une main rangée dans une poche de son pantalon et il somnolait sur place. D'une démarche lente, il se rendait dans sa chambre sous mes yeux dépités. Il devait être tellement ivre qu'il n'a même pas vu que j'étais là. Il change mon Jameson, il se transforme en ce qu'il détestait le plus, sans même se rendre compte.

La TorturaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant