ADVERSAIRES.

Chapitre 18 :

POUR SIGNALER UN CHANGEMENT DE POINT DE VUE, JE METTRAI JUTSE LE NOM DU PDV DE LA PERSONNE EN GRAS, comme ça par exemple :

Ethan

Voilà, bonne lecture !

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Nous sommes rentrées tranquillement avec Lily, et nous avons bien rigolé ! Elle m'a tellement manqué... Ma cousine est un peu la sœur que je n' ai jamais eu, comme Anna.

*Ding dong*

Je cours en direction de la porte d'entrée, suivie de près par Lily. J'ouvre à la personne et découvre une Anna plus qu'excitée. Je ne suis pas étonnée, étant donné que je lui ai envoyé un message pour la prévenir de la présence de ma cousine chez moi. Elle me fait une bise sur la joue rapidement et saute au cou de la brune derrière moi. Elles se sont toujours beaucoup aimées elles aussi.

"Bon, il est déjà dix-huit heure trente, on fait quoi ce soir les filles ? je demande.

-Heu... On se fait une soirée tranquille devant un bon film à l'eau de rose et on se commande une pizza ? me répond Anna en se détachant de Lily.

-Bonne idée ! Je vais commander la pizza, et Lily, va avec Anna pour trouver un film !

-Ok on y va, mais, pour la pizza, prend en une au chorizo Hailili, ne te trompe pas ! s'empresse Anna.

-Pas de soucis !"

Je prend mon téléphone et compose le numéro de la pizzeria la plus proche pour être livrée le plus rapidement. Je repose mon cellulaire et commence à chanter à mis voix une chanson lorsque j'entend des grincements plutôt étranges en provenance des escaliers. Je m'y dirige mais ne trouve rien de suspect, c'est peut-être Ethan après tout. Je me remet à chantonner la même petite mélodie que tout à l'heure, c'est celle que me chantait ma grand-mère quand je n'étais qu'une enfant, avant de m'endormir. Je continu encore et encore de fredonner cet air musical me rassurant, en attendant le livreur de pizza. Les filles sont toujours dans le salon, on pourrait les entendre s'esclaffer depuis le fin fond de l'Amazonie tellement leur rire est fort, au moins, ce sont des rires sincères. Je me reconcentre sur la chanson et, une nouvelle fois, j'entend des sons anormaux. Je fais confiance à mon ouïe et mes pieds prennent la direction des bruits sans vraiment que je m'en rende compte, c'est à dire que je suis actuellement en train de marcher jusqu'à l'escalier. La scène se répète, je ne trouve rien ici. Soit je suis folle, soit quelque chose de vraiment bizarre se passe dans cette maison. Je n'ai rien à perdre, autant vérifier qu'il n'y a personne à l'étage, ce sera plus sûr. Je monte les marches une par une, et je ne peux vous cachez que plus je suis proche de l'étage, plus ma peur augmente. J'arrive en haut de l'escalier et je tourne la tête à gauche puis à droite pour ne pas manquer quelque chose. A vrai dire je suis traumatisée, je discerne un rapprochement, comme une présence derrière moi, alors que j'atteins le paroxysme de la peur, je me retourne et manque de m'évanouir.

"H !! Tu fais quoi ? Je pense que c'est le livreur qui sonne à la porte... depuis cinq minutes, mais on n'a pas d'argent donc Anna et moi ne lui avons pas ouvert.

-Ok."

Je calme ma respiration haletante, due à la surprise qui m'a emparé lorsque j'ai vu ma cousine derrière moi. Je la suis dans les escaliers et, prend dix euros dans un des nombreux pots, tous semblables les uns aux autres, posés sur le grand buffet blanc près de la porte d'entrée. M'attendant à trouver le livreur derrière cette dernière, je l'ouvre hâtivement pour pouvoir goûter à la pizza, que nous avons commandé, au plus vite. Oh non. Pas lui ! S'il vous plaît, il faut que ce soit un rêve ! C'est insensé, il ne peut pas être là alors que ma cousine est dans la maison. Elle va me demander des tas de choses au sujet de M. Je-me-la-pète et je serai obligée de répondre donc, d'une façon ou d'une autre, il faudra que je lui dise. Et ça, je ne veux pas.