L'homme sur ma route

Chapitre 9

A lire en écoutant la chanson de Jason Walker que j'aime beaucoup et qui me donne à chaque fois envie de pleurer (oui, j'ai envie de vous faire craquer dans ce chapitre !).

Bonne lecture :)

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- Mais... Tu m'as dit que tu n'avais qu'une sœur, Sandy.

Je la vois froncer les sourcils, puis écarquiller les yeux peu à peu. Elle a compris.

- Ton frère est... mort ?

Je hoche la tête et laisse les souvenirs m'envahir.

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- Maxime, Maxime ! Regarde ce qu'on a fait à l'école !

Je le vois se diriger vers moi en courant et en ouvrant les bras. Je le serre très fort et le porte en l'air. Je le replace sur ma hanche et lui prends des mains ce qu'il me tend.

- Qu'est-ce que c'est mon bonhomme ?

- C'est un calendrier que l'on a fait avec Madame Reign, s'enthousiasme t-il.

Je pose mon frère à terre et ouvre le calendrier. Pour chaque mois, se trouve une photo différente de mon frère avec des décors différents. Pour le mois d'Aout, mon frère est habillé en hawaïen et il tient une planche de surf -sûrement fait en carton- alors qu'en fond je vois un palmier et un semblant de mer. Je continue de feuilleter le carnet et tombe sur le mois de décembre. Je souris quand je le vois déguisé en esquimau avec un Husky en peluche entre les mains et un igloo - encore en carton - à sa droite.

Je lui rends le calendrier et le félicite du travail, tout en lui ébouriffant les cheveux.

- Maman m'emmène faire les courses avec elle, elle m'a même promis une glace après ! Tu viens ? m'interroge t-il en me tirant par le bras.

Je m'arrête, un peu surpris par cette nouvelle et m'accroupie face à lui.

- Je peux pas Noah, je vais voir Juliette.

- T'es amoureux, t'es amoureux ! hurle t-il avant que nous éclations de rire en même temps.

Je lui ébouriffe une nouvelle fois les cheveux avant de le regarder partir en courant vers ma mère. Sans savoir que ça serait la dernière fois.

**

Je baisse la tête à ce souvenir et tente de ne pas craquer. J'essaie toujours de garder les meilleurs moments en mémoire pour garder Noah en vie, mais je sais qu'à chaque fois ils sont suivis d'autres, beaucoup plus terribles. Je ferme mes yeux très forts, en espérant que les larmes qui ne sont pas loin ne tomberont pas et respire un bon coup avant de raconter mon histoire.