Chapitre 13

6.8K 544 42
                                    

~ Alexann en média ~ ~Ne pas écouter la musique tout de suite~




Après avoir mangé une merveilleuse quiche que ma mère nous a faite, nous buvons un café ou thé – pour moi – dehors pour profiter du beau soleil. Ma mère est au téléphone avec une amie et écrit sur un bout de papier une adresse ou je ne sais pas trop quoi. Elle raccroche et reprend la conversation que je tiens avec Cécile et Eléna. Je commence à avoir chaud avec mes cheveux trop longs et je n'ai aucun chouchou à côté de moi. Ayant la flemme de bouger de mon fauteuil, je prends le stylo qu'avait ma mère tout à l'heure et me fais un chignon avec. Parfois, je réfléchie à me couper les cheveux, mais j'ai peur de couper trop et de finir avec une coupe horrible. Du coup, je reste avec mes longs cheveux qui m'agacent un peu trop parfois.

****

~Vidéo en média~

Nous rentrons à la maison après avoir laissé partir Maxime. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que ce qu'il m'a promit ne se passera pas. J'ai la réelle impression que je ne le verrais plus jamais, et ça me fait mal au cœur.

Je ne l'aime pas, bien sûre que non. Il faudrait être folle pour tomber amoureuse de quelqu'un en trois jours ! Oui, mais tu l'es un peu tout de même.

Je refoule les larmes qui me viennent et me tourne vers la vitre.


15h15. C'est l'heure qu'il est actuellement et nous attendons avec toute la tribu – sauf maman – sur le quai. Nous attendons le moment où il devra partir, s'éloigner. Ma gorge se sert à cette pensée. Je ne le reverrais plus. Mes yeux commencent à s'humidifier, mais je ne laisse rien transparaitre devant les autres, surtout devant Maxime. Je ne veux pas qu'il me prenne pour une folle.

Au moment où le train arrive, Maxime se tourne vers nous pour nous saluer. Nous dire adieu. Il fait la bise à ma sœur et sa copine et sert la main durement à mon frère. Quand c'est à mon tour de dire au revoir, le jeune homme me prend dans ses bras.

– Je ne veux pas que tu partes. Pas maintenant, lui chuchoté-je en laissant couler finalement une larme.

Je n'obtiens aucune réponse, mais un bisou sur le front. Les portes du train s'ouvrent et Maxime tourne ses talons pour le rejoindre. J'ai bien pris le temps aujourd'hui de l'observer pour pouvoir tout mémoriser de lui, et pourtant, j'ai l'impression que d'ici quelques jours je ne saurais même plus à quoi il ressemble.

Il disparait au fur et à mesure qu'il rentre dans le train. Rick, Cécile, Eléna et moi finissons par lui tourner le dos pour partir. Il ne s'est même pas retourné une dernière fois.

Sur un coup de tête, je fais demi-tour et rentre dans le train, malgré les appels de Rick. Maxime est dos à moi et attend pour déposer sa valise. Je lui attrape le poignet pour le retourner. Il est surpris, mais je n'ai pas le temps d'y faire réellement attention. J'enlève le stylo de mes cheveux et commence à écrire mon numéro de téléphone sur sa main. Il ne regarde pas ce que j'écris, mais me regarde moi, la tête penchée. Sans aucune hésitation, j'attrape sa nuque et l'embrasse doucement. Maxime caresse mes joues légèrement mouillées avec ses mains avant de m'embrasser à nouveau, plus passionnément. Quelque chose en moi explose. Rien qu'un instant, je me sens mieux que bien. Mais nous ne pouvons pas prendre notre temps. Je pose ma tête sur son épaule.

– Promet moi que nous nous reverrons, murmuré-je.

Il ne répond pas. Je relève la tête pour le regarder dans les yeux. Ses magnifiques yeux.

L'homme sur ma routeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant