Chapitre 6, la veille ♥

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Fichu chien !

Etan n'en pouvait plus, voilà presque 1 mois qu'il devait garder le chien de la voisine et cette boule de poil n'en faisait toujours qu'à sa tête avec lui. Aujourd'hui, Mme Arambi, qui avait mieux à faire que de promener son chien, lui avait promis de le payer plus que d'habitude, car c'était les vacances et qu'il avait du abandonner le surf pour se faire de l'argent de poche.

C'est ainsi qu'il se retrouva attaché à un lampadaire, entre 2 routes sur l'avenue principale, Crapouille (le berger allemand de la voisine) aboyant toujours après l'écureuil qu'il avait pourchasser du parc jusqu'ici et qui avait déjà disparus depuis longtemps . Un groupe de jeunes, morts de rire, passa devant lui sans même lui venir en aide.

Quand il arriva enfin à se libérer de la laisse enrouler autour de lui, il était déjà l'heure de rendre Crapouille à sa maitresse.

" - Au revoir Mme Arambi, bonnes vacances !"

Elle avait tout de même eu la gentillesse de le dédommager pour ses chaussures abimer et le temps passer attaché au lampadaire. C'était la moindre des choses.

Etan passa dire bonne nuit à ses parents et tourna à l'angle de la rue. Il avait eu droit pour ses 18 ans, à un appartement minuscule, juste à côté de chez lui, mais un appartement quand même.

Demain, ce sera le 22 juillet 2015. A 12h, il avait rendez-vous. Il avait attendu ce jour depuis si longtemps !!

Il se mit à imaginer , comme il avait prit l'habitude de le faire, ce qu'Iris lui avouerait. Il avait imaginer milles possibilité, jusqu'aux plus folles, car pourquoi pas, puisque les anges existait, tout pouvait exister pas vrai ?

Le lendemain matin, après une nuit fort agitée, il se dépêcha de se préparer. Une longue route l'attendait.

Il n'avait pas fait la moitié du voyage qu'il eu un pressentiment. Son sang se glaça. Quelque chose se passait, il ressentait le danger. La route était étrangement déserte et quand une gigantesque forme noir sortit de nul part lui barra le passage, il tourna brusquement le volant, défonçant la barrière de sécurité, et atterrit dans les buissons.

La voiture est fichu !

Mais ce ne fut pas sa principale préoccupation pour le moment : la forme noir se redressa, mesurant maintenant presque 3 mètres. Elle se révéla être un homme aux contours informes, ou plutôt, l'ombre d'un homme : il n'avait pas de traits, seuls ses yeux blanc occupaient son "visage".

Paniqué, Etan courut le plus vite qu'il le pouvait, s'enfonçant de plus en plus dans la forêt, les branches se refermaient sur lui, la canopée se resserra, laissant apparaitre des ombres menaçantes. Et alors qu'il pensait se trouver perdu dans une véritable jungle, essoufflé, il se retrouva nez à nez avec un mur.

Que fait un mur au milieu d'une forêt ?

Etan eu l'impression que le mur ne finissait jamais, il était si grand qu'on ne voyait pas le bout, qui se trouver sans doute au dessus de la cime des arbres.

Et puis de nouveaux, il sentit une présence. Mais il eu moins peur. Il se retourna lentement et cette fois, l'ombre avait rétréci. En fait, ce n'était plus une ombre qui se tenait devant lui, mais une moitié d'ombre. Sa tête et la moitié de son torse était maintenant blancs, des traits commencer à se dessiner sur son visage. Etan n'avait plus du tout peur. Il fit face à cette... chose ? et attendit.

A peine quelques minutes plus tard, Il n'y avait plus aucune trace d'ombre sur cet homme immaculé que même l'ombre des branches des arbres qui cachaient le soleil ne toucher pas. C'est mon imagination ou les branches se sont écarté ? il fait maintenant plus clair...

L'ombre était redevenu complétement pure. Elle reprit petit à petit des couleurs.

Cheveux bruns en batailles, yeux de même couleurs avec un magnifique reflet doré, "l'ombre" n'avait plus rien d'effrayant.

"- Qui es tu ?" lui demanda Etan, qui commencer à s'impatienter car il était déjà en retard au "rendez vous de sa vie".

Au lieu de lui répondre, "l'ombre" s'approcha de lui et, lentement, se pencha pour lui poser un doux baiser sur le front.

"- mais...que..." commença Etan. Mais il se tut. Cette scène, il l'avait déjà vu. Il y a dix ans.                  Lysia Luciole...

L'homme répéta exactement les même gestes que cette dernière, peut être avec plus d'hésitation.

Et alors qu'il finissait de poser son doigt sur son propre front, puis sur celui d'Etan, ce dernier compris. Tout.

Enfin presque.

Une chaude et douce voix résonna dans sa tête. De la télépathie ?

" Je m'appelle Elros, mon prénom signifie "écume d'étoile". Mais tu peux m'appeler L'homme Lumière."











LucioleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant