Épilogue : Inversement des rôles

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Trois jours plus tard...

Je me réveille, un étrange et douloureux mal de crâne m'étourdissant chaque fois que j'essayai de me redresser. Ma Lucy, dont je partage maintenant officiellement l'appartement, se réveille à son tour et voit mon malaise. Elle me dit de ne pas bouger et va chercher des pilules contre les mals en tout genre dans la salle de bain. Maintenant, par expérience, il y a toujours des médicaments dans la salle de bain.

Elle revient avec ce qu'elle cherchait et un verre d'eau et me les tend. Je la remercie et avale le médicament avec difficulté. Quoi? Je n'en prends pas souvent, moi! Elle me caresse doucement les cheveux, comme j'aime lui faire, en me regardant avec cet air qu'elle ne fait qu'à moi.

-Tu vas devoir attendre quelque minutes que ça fasse effet, me dit-elle en se recouchant dans mon dos.

Je me retourne et l'enveloppe avec mes bras en posant ma tête sur le haut de la sienne. Elle enfouie son visage contre mon torse et on ferme tous les deux les yeux. Pas pour se rendormir, mais parce qu'on est bien comme ça. Chaque matin, on reste comme ça pendant un bout de temps, et ça dûr parfois des heures. On n'a pas envi de se séparer, mais il le faut bien, pour entamer la journée. Soudain, elle pousse légèrement sur mon torse dans l'espoir de sa délivrer de mon emprise. Je désserre mes bras en riant de sa force qui me paraît cette d'une fourmie.

-Ça va mieux à ce que je vois, dit-elle, essoufflée par ses efforts.

-Oui, ça va bien mieux, je lui réponds.

-Alors je suppose qu'on peut aller s'habiller.

-Pourquoi. T'es pas bien là?

-Si, mais j'ai terminé mon roman hier soir et j'ai très hâte de le montrer à Levy tu vois?

-Alors c'était ça ton cris de joie "sans importance".

Elle me regarde puis lève les yeux aux ciel. Elle essai encore de se dégager mais je la ressert contre moi. Je sais, je suis égoïste mais j'ai envi qu'elle reste. Elle finit par abandonner et me regarde en soupirant. Je lui fait un sourire victorieux, mais il s'efface bien vite face au siens qui est diabolique. Je commence à regretter de l'avoir retenue. Elle nous fait basculer de façon à ce qu'elle soit à califourchon au dessus de moi et me regarde sournoisement.

-Tu veux jouer? Alors on va jouer, dit-elle avec son air de défi.

Elle commence à me chatouiller, mais au lieu de rire, je me met à tousser. Elle s'arrête mais ma toux devient de plus en plus violente. Je m'assois et essai de reprendre mon souffle. Elle se place à côté de moi et me donne des claques dans le dos pour que ça passe mieux. Quand ça s'arrête enfin, elle est prise d'un fou rire.

-J'ai failli m'étouffer et toi tu ris!? Je dit, outré.

-Non, c'est pas ça, dit-elle, toujours en riant. C'est la situation en générale qui est drôle.

-Comment ça?

-Parce que je crois qu'en t'embrassant je t'ai donné ma maladie.

Je lève un sourcil; Ça expliquerais les fois où j'ai eu froid et les moments où j'étais pris de fatigue sans raison. Elle pose une main sur mon front, puis mes joues et m'annonce que je suis brûlant. Je ne vais pas encore devoir rester tranquille pendant des jours quand même! Mes épaules s'affaissent et je me laisse retomber sur le matelas en soupirant bruyamant.

-Ne t'en fais pas Natsu, je vais te soigner moi aussi, dit-elle avec un sourire, heureuse de pouvoir s'occuper de moi pour une fois.

Fin
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Voilà! C'est fini! J'espère que vous avez aimé et j'espère vous retrouver pour ma prochaine fanfic!

Au revoir!

Fièvre AmoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant