Chapitre 4

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Lorsque nous avons franchis la limite de la ville et sommes entrés dans l'un des quartiers les plus prisés de Los Angeles, j'étais loin de me douter que la maison de Théo serait aussi époustouflante que le quartier dans lequel elle était située. Deux grandes portes de fer s'ouvrirent comme automatiquement lorsque la voiture se stoppa devant celles-ci. La voiture entama son ascension dans un chemin de gravier de quelques mètres pour enfin arriver devant l'immense demeure. Je tournais la tête vers Théo pour qui cette vue était sans doute routinière, ébahit par toute cette beauté. Les jardins devant la demeure étaient tous bien entretenus , si bien qu'aucune parcelle de gazon ne semblait avoir été laissée à elle-même.

Nous pénétrons rapidement dans un grand garage sous-terrain illuminé, là où une foule de voitures et de motos de luxe y étaient entreposées. Mais qu'est-ce que c'est que cet endroit? Théo stoppa le moteur de la voiture et me fit signe de sortir. 

- On est arrivés , déclara-t-il solennellement. 

Théo me conduis vers une porte muni d'un loquet et d'un clavier numérique. Il composa rapidement un code et la porte émit un son en se déverrouillant. Nous entamons notre ascension dans un long escalier de béton jusqu'à ce qu'enfin , Théo ne pousse une porte menant à une immense pièce lumineuse. La lumière me fit plisser les yeux tandis que je remarquais  que nous étions dans un hall d'entrée. Grand et lumineux, plusieurs bancs pour s'asseoir y étaient disposés et de grandes penderies en verre habillaient les murs. J'ôtais mes souliers en suivant l'exemple de mon hôte, prudemment, comme si un seul faux pas pouvait faire tout exploser. Je n'étais pas habituée à autant de luxe. Nous nous engouffrons à l'intérieur de la maison ou une odeur alléchante y flottait. Le hall était grand mais n'était rien comparé au reste de la maison. Le salon disposait de deux grands sofas de velours noir et d'une immense télévision ainsi que d'un foyer en verre faisant office de séparation entre la salle à manger et cette grande pièce. Chaque pièce était d'une luminosité époustouflante grâce à l'immense fenestration laissant s'infiltrer la lumière naturelle du jour. 

-Ferme ta bouche, ma mère va me tuer si tu met une goutte de bave sur le tapis, s'exclama Théo en riant.

Je fermais la bouche aussitôt en faisant la moue. Tout à coup, une femme assez âgée aux cheveux bruns un peu grisonnants relevés en chignon et aux yeux bleus sortie de la pièce adjacente qui, je supposait, était la cuisine, en balayant ses mains pleines de farines sur un tablier recouvrant sa taille. 

- Théo, tu nous amène un invitée?  s'exclama-t-elle.

- Maman, je te présente Sasha, ma eum... partenaire de travail. Sasha je te présente ma mère, Natalia.

- Oh, excuse moi, je pensais que tu étais une autre des conquêtes de mon fils! Il a la fâcheuse habitude de ramener un nombre incalculable de filles ici. Je ne sais plus où donner de la tête avec toutes ces aller-retours entre sa chambre à coucher et la sortie! 

- Ne vous inquiétez pas, je suis ici pour travailler madame, répondis-je en souriant.

- Je t'en prix ma belle, appelle moi Natalia, tu me fais sentir vieille! 

- Maman si tu nous cherche on vas être dans ma chambre ok? Déclara Théo, visiblement mal à l'aise par l'attitude enjouée de sa mère. 

- Sasha restes-tu à dîner? Il sera servi bientôt, m'interrogea Natalia en me lançant un sourire chaleureux.

- Je ne voudrais pas vous déran...

- Pas du tout voyons! Ce soir c'est pizza! me coupa-t-elle en riant.

Je rigolai face à la bonne humeur contagieuse de la mère de Théo et acquiesçais. Théo attrapa rapidement ma main et m'entraîna vers les escaliers trônant au milieu de la maison. En se rendant compte de son geste, il  lâcha celle-ci en se raclant la gorge. Je suivais désormais Théo , quelques pas en arrière à travers la maison.  L'escalier en marbre surplombé d'un lustre de cristal, la balustrade surplombant le rez-de-chaussée ainsi que les grandes fenêtres laissant entrer une quantité de lumière époustouflante me procurèrent le sentiment d'être une princesse dans un film. Cette maison était tout ce dont j'avais toujours rêvé, le parfait cliché. Nous arrivons rapidement devant une porte qui, je l'assumais, était la chambre de Théo. 

Bad Boy Good Lips [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant