La Peur Des Vivants

Chapitre 21

« - Pourquoi tu l'as laissé partir avec ? C'était pas ton pote ce zombie ? Demanda étonné Camille.

- Je me suis dis qu'il valait mieux que je ne dise rien plutôt que j'essaie de négocier pour le garder.

- Pourquoi ? Tu l'as connais la fille ?

- Oui et la dernière fois que je l'ais vu elle m'a menacé donc je me fais petite. »

Étrange la façon dont Clothilde se comportait.

Après avoir discuté un petit moment, les deux filles se décidèrent à ressortir dans la rue et à chercher une voiture pour quitter la ville définitivement. Elles se levèrent alors, descendirent les marches et sortirent dehors en vérifiant bien à droite et à gauche si la voix était libre. Camille vit en première une voiture noir, garée sur le trottoir en face. Elle se dirigea vers elle en se dépêchant, vérifiant toujours si aucuns zombies ne rodaient par là, et au moment où elle toucha la poignée de la porte, l'alarme de la voiture se déclencha. Camille se retourna alors vers Léna qui était juste derrière elle, comme pour être sûre qu'elle ne l'a grondera pas mais celle-ci se contenta juste de dire à voix basse :

« Suis moi et ne t'arrête pas d'accord ? »

Léna marchait d'un pas accéléré dans les ruelles, elle jetait un coup d'œil vers chaque voitures quand elle passait devant. Puis dans une petite rue, deux zombies se reposaient derrière une voiture. Léna s'arrêta net de marcher, mais Camille se rua sur la voiture qui se trouvait à quelques mètres à peine des zombies. Elle ne les avait pas vu ni même entendus mais elle fut fière d'elle quand elle put ouvrir la portière arrière du véhicule.

« Regarde Léna, on a enfin notre voiture ! Fit-elle fière d'elle. »

Les zombies commençaient à se relever en se dirigeant vers la petite Camille. Elle se retourna vers eux et comprit pourquoi Léna s'était arrêtée. Camille rentra immédiatement dans la voiture, quant à Léna, elle commença à chercher un objet susceptible de tué les zombies. Mais une force incroyable surpassa son mentale, sa vue se brouilla à nouveau, elle se mit à marcher sans qu'elle le veuille. Ses os craquaient à chaque pas qu'elle faisait, son odorat la guidé vers de la viande fraîche, du sang pur, c'est à dire celui à Camille qui était coincée dans la voiture. Léna luttait contre le fait de vouloir sans prendre à Camille, mais son corps ne lui obéissait pas et puis elle luttait, plus elle était à court de souffle. Alors elle s'arrêta de luttait contre elle même et pria au plus profond d'elle que Camille reste saine et sauve. Elle se rapprochait peut à peut de Camille qui vérifiait que toute les portes soient bien fermées, quand tout à coup, Léna sentit comme une décharge électrique lui traverser le corps entier. Puis une deuxième, et encore une autre. Ça ne s'arrêtait plus, et commençait à lui faire mal alors elle se jeta part terre en serrant fort les poings. Elle commença à hurler de douleur, en poussant des cris stridents. Les zombies partirent en courant loin de Léna, à croire que ses cris leurs faisaient peur. Camille observait la scène depuis la voiture ne comprenant pas ce qu'il se passait. Il pleuvait de plus en plus, et à chaque goutte qui tombait sur Léna, celle-ci provoquait comme un électro-choque. Clothilde surgit de là où s'étaient enfuis les zombies, toujours en traînant Julien. Elle tenait un parapluie qu'elle mettait bien soigneusement au dessus de Julien. Elle fit signe à Camille d'ouvrir les portières de la voiture. Elle hésita un moment puis décida de lui ouvrir. Clothilde fit le tour de la voiture et ouvrit la portière avant droite en forçant Julien à s'y asseoir. Tant bien que mal, elle arriva enfin à l'asseoir et à l'aide d'une menotte elle lui attacha une main qu'elle accrocha ensuite sur la barre qui sers d'appuis sur le plafond de la voiture et finit par lui passer la ceinture de sécurité sur lui. Elle ferma la portière et partit s'occuper de Léna qui hurlait presque plus tellement la douleur l'en emparé. Camille elle fixait Julien, tout en serrant bien fort sa dague entre sa main.

« Fais attention toi ! Tu me touche, t'es mort. Je n'aurais aucune pitié crois moi. » dit Camille.

Clothilde mit le parapluie au dessus de Léna, qui reprenait peu à peu ses esprits. La brune se baissa pour aider Léna à se lever, qui accepta avec joie son aide. Une fois remise sur pied, la jeune fille ne sentait plus ses jambes et faillit retombé à terre mais elle se rattrapa en s'agrippant à la voiture. Camille lui ouvrit la porte arrière et Léna entra.