Chapitre 24

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Cela faisait plusieurs jours que tous les quatre partageaient la même voiture. Clothilde et Léna se relayaient pour conduire et Camille se servait de Julien pour camoufler un peu, son odeur de vivante quand elle allait chercher à manger dans les petits commerces. Elle avait juste à monté sur ses épaules et que comme Julien arrivait de plus en plus à recontrôler son corps, il pouvait donc se dirigeait dans l'endroit demandé sans se jetait sur un vivant. La seule personne sur qui il s'ordonnait de manger c'était Clothilde. Mais à chaque fois qu'il tentait, il se passait toujours un truc qui faisait qu'il ne la touchait pas. Comme par exemple, dans la voiture en pleine nuit il avait tenté de lui mordre le bras, mais comme par hasard Léna était passée entre lui et elle pour pouvoir prendre un paquet de kleenex. Puis quand il partait avec Camille pour prendre à manger, si un zombie sortait de nul part et sautait sur elle, Julien était prêt à la défendre. Ils faisaient tous un boulot d'équipe.

Léna arrêta la voiture sur un petit parking, où d'ici il y avait une vue incroyable sur la mer. C'était le levé du jour car malgré les nuages noirs, les rayons du soleil cherchaient à sortir. Seul Julien était réveillé, toujours assit sur le siège avant droit avec sa main gauche menotté. Léna sortit du véhicule et ouvrit la portière à Julien, puis le détacha. Celui-ci se leva hors de la voiture avec difficulté mais il avait l'habitude. Léna referma la porte en essayant de pas faire de bruit pour ne pas réveiller les filles. Julien s'avançait jusqu'au barrière de sécurité pour pouvoir mieux voir. Léna le rejoignit. Ils regardèrent tout les deux les vagues qui s'écrasaient contre les falaises. C'était beau et calme, ça changer des sinistres événements qui ce passaient jusqu'à présent. Ils avaient l'impression que tout était redevenu comme avant. Une vie paisible où l'on se plaignait de se réveiller pour aller travailler, des voitures qui klaxonnent pour un rien etc. Un vent frais passa faire voler les cheveux de Léna et Julien.

« Je voudrais que tout redevienne comme avant » dit Léna en laissant échapper des larmes.

Julien la prit dans ses bras pour la consoler. Léna resta un petit moment dans ses bras, essuya ses larmes puis fit mine d'avoir retrouvé le sourire.

Elle partit ouvrir la porte à Julien en lui faisant signe qu'elle allait reprendre la route. Il rentra dans la voiture, Léna ferma la porte derrière lui et elle partit se réinstallé dans son siège. Elle ralluma la voiture comme Camille lui avait appris et le voyage reprit. Il ne dura pas longtemps car en passant par des petits chemins, Léna s'arrêta vers une villa isolée, avec une plage privée. Comme Clothilde avait dit qu'elle ne savait pas où aller, pour le moment elle Léna avait choisi de rester un petit moment là. Un grand portail ainsi que du grillage s'y trouvait tout autour de la villa. On distinguait au loin un petit portail de 2 mètres qui donnait accès sur la plage. Léna demanda à Camille d'aller ouvrir le grand portail. Elle exécuta son ordre, elle lui ouvrit le portail et Léna fit entré la voiture et Camille referma le portail. Tout le monde sortit de la voiture et partit découvrir les lieux. La première chose que tout le monde vit c'est le grand balcon. Clothilde se dirigea vers la porte d'entrée qui était faîte d'une simple porte en vitre où l'on voyait à travers et se rendit compte que la porte était fermée à clef. Elle appuya donc sur le bouton de sonnette. Une fille apparue.

« - Qui êtes vous ? Répondit la voix d'une fille derrière la porte.

- Nous cherchons un abri on vous fera pas de mal.

- Partez ! »

Clothilde commença à repartir dans la voiture avec Léna mais Julien et Camille eux étaient partis faire le tour de la villa.

Ils avaient trouvé une autre porte ouverte donnant dans la cuisine. Camille s'avançait trop heureuse d'être dans une villa, Julien lui la suivant pas à pas. Camille attrapa donc la poignée de la porte et l'ouvrit sans se méfier de quoi que ce sois. En face d'elle se trouvait une jeune fille, le même âge qu'elle, armée d'un fusil de chasse. Camille recula d'un air très surpris, Julien commençait à s'avancer pour se jeter sur la jeune fille mais Camille lui fit signe de ne pas bouger. Elle la connaissait.



La Peur Des VivantsWhere stories live. Discover now