Clothilde entra à son tour dans la voiture, en s'asseyant sur le siège du conducteur. Elle referma son parapluie en l'agitant pour faire tomber l'eau. Puis ferma sa portière.
« - Je n'en peut plus, souffla-t-elle.
- Merci. Dit-Léna un peu froidement.
- Pas de quoi. Bon qui sait bidouiller la voiture pour la faire démarrer ? Demanda-t-elle.
- Moi, s'exclama Camille heureuse de montrer un peu de ses talents. »
Camille, enfant de 15 ans, vivait dans une famille pauvre. Son père l'avait battue il y avait quelques années de cela et sa mère avait finis par quitté la ville avec sa sœur sans donner une seule nouvelle à qui que ce soit. Donc Camille vivait la plupart du temps dans la rue, à voler se qu'elle pouvait pour ce nourrir. C'est avec sa dure enfance qu'elle avait rencontré un tas de gens, à peut près comme elle où l'on lui avait appris un tas de choses.
Elle s'avança vers l'avant pour faire son petit truc. Léna regarda ses mains, découvrant des petits points pas plus grand que la taille d'une bille. Ils étaient violet, un peu comme une brûlure. Quant à son bras, sa blessure ne lui faisait plus mal. Le bruit de la voiture qui démarra, coupa Léna de ses pensées. Camille se rassit sur son siège laissant Clothilde conduire.
« - On va où ? Se demanda Léna.
- Je ne sais pas, on va passer par des petites routes puisque les autoroutes doivent être fermées mais après je ne sais pas. Nous allons voyager c'est tout, déclara Clothilde. »
Léna voyait bien que Clothilde avait un bon fond mais elle était trop mystérieuse pour elle, elle ne pouvait donc pas lui faire confiance.
« - Qui nous dit que tu ne nous as pas tendu un piège ? Répliqua Léna.
- C'est vrai. Tu veux conduire alors ?
- Non, je ne peux pas.
- Et pourquoi ça ?
- Je n'en ai pas envie. Mais alors j'espère que l'on peut te faire confiance.
- Écoute, je suis désolée, on ne s'est pas rencontré au bon moment. Je te propose que l'on oublie tout et que l'on se présente tous pour pouvoir repartir sur de bonne base et avoir confiance en nous tous ici présent.
- D'accord. Alors moi c'est Léna, j'ai 19 ans voilà.
- Moi c'est Clothilde j'ai 18 ans.
- Et moi c'est Camille et je suis ravie de vous avoir rencontré ! Et le gars zombie là c'est qui ?
- Julien, il a 22 ans, lui répondit Clothilde.
- Tu le connais bien ? Demanda étonné Léna.
- Non. Il faut que je vous avoue un truc. En fait, si je suis en se moment même avec vous, en train de vous aider, c'est parce que je fais normalement partie, en quelque sorte, du service scientifique qui a créée cette race, les HumansRobot. C'était un projet dont mon père participait, il disait toujours que ça serait révolutionnaire. Ils avaient pour idée de créer des zombies à partir d'un robot recouvert d'une peau de singe semblable à la notre. Ils étaient normalement reproduis parfaitement comme nous, les humains. Ils étaient censés être en quelque sorte nos domestiques, ils étaient programmés pour faire le ménage, la cuisine, le repassage etc. Peut être même ils auraient pu être programmés pour aller acheter à mangé dans les supermarchés. Oui, ça aurait du être un projet révolutionnaire, mais pour l'instant ça devait resté secret. »
Clothilde soupira.
« - Et alors ? Demanda Camille, pressée de savoir la suite.
- Et alors. Et bien ça a dégénéré. Mon père avait réussi à créer le tout premier HumansRobot, il marchait à merveille, il me l'avait montré. On aurait vraiment cru que c'était un vrai être humain. Le lendemain son chef avait été voir ce qu'il avait fait. Sauf qu'il était maladroit. Parce que ces robots, étaient fait à partir d'un liquide bleu et une carte électronique qu'on inséré dans le robots une fois construit. Le liquide bleu est très dangereux pour notre santé en tant qu'être humain, cela nous tue, mais c'est ce qui sert au robot pour se mettre en marche et donner cet aspé de vivant. Et bien le chef à fais tombé quelque flacon, qui se sont brisé au sol et ça alors dégagé de la vapeur toxique dans tout le labo. Mon père qui était à se moment là à côté, a lui aussi été contaminé. Donc quand mon père est rentré chez moi le soir il avait mal à la tête, et vomissait partout. Le lendemain il n'est pas retourné au laboratoire car son niveau de santé s'affaiblissait mais aucun signe de « zombi » n'avait été déclaré. Puis j'en ai jamais su plus vu que mon père ne faisait plus partit du projet. Mais il a beaucoup chuté.
- Et toi dans tous ça ? T'as dis que t'en faisais partie, dit Léna.
- Quand l'épidémie c'est propagé, je suis retournée au laboratoire de mon père. Il m'avait dit tous les codes a savoir donc il était très simple pour moi d'y accédés. Sauf que je suis tombée sur le Docteur Alister, qui m'a pris si on peut dire en otage. Je devais travaillé pour lui sinon il me faisait mourir dans d'atroce souffrance. J'avais pour rôle de ramené toute personne encore vivante. Mais j'ai changé d'avis. Parce qu'il se sert de vous pour sauver le monde, mais je sais qu'il y a un autre moyen. Alors je fuis. »
Le silence régna dans la voiture. Même le souffle bruyant de Julien se coupa. Il venait de comprendre qu'elle l'avait amené à son cher Docteur. Qu'il avait été piégé par elle.
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La Peur Des Vivants
ActionPourquoi tout d'un coup le monde chute ? Face à cette armée de zombies affamés, les vivants luttent contre pour réussir à survivre. Mais l'incompréhension reste la seule réponse dans les têtes des survivants.