La Peur Des Vivants

Chapitre 23

Julien eut une envie de dire aux deux autres filles que c'est Clothilde qui l'avait emmené jusqu'au laboratoire. Il avait envie de tuer Clothilde mais il était attaché par des menottes au bras gauche de façon à ce qu'il ne puisse pas se balader dans la voiture. Pour une fois que ça ne lui aurait pas déplut de se jeter pour manger quelqu'un. Mais pour l'heure il fallait à tout prit qu'il retrouve la parole ou qu'il soit libre de ses gestes. Qu'il redevienne normal quoi, et ça il savait que seule Clothilde était au courant de ce qu'il fallait faire.

Camille prise de fatigue, s'endormit sur l'épaule de Léna, pendant qu'elle, regardait toujours ses points étranges. Clothilde l'as vit depuis le rétroviseur.

« C'est normal. Tu t'es faîte mordre. Et comme tu es entre la vie et la mort, la potion bleu que mon père injectait sur les robots, que tu as maintenant dans ton sang à cause de la morsure, quand de l'eau tombe sur toi sa créer des décharges », lui expliqua Clothilde.

Léna leva la tête et se mit à regarder le paysage qui défiler. Ils avaient quitté la ville depuis un petit moment et roulaient en passant à côté des champs. Puis elle s'endormit.

Elle se réveilla brusquement par l'odeur de viande fraîche. C'était à cause de son odorat de zombie. Elle remarqua qu'ils étaient à l'arrêt sur un parking, et en tournant la tête, elle vit Julien en train de mangé un énorme morceau de viande. Elle se mit à rire en le voyant mangé de la viande, comme s'il était affamé. Lui en l'entendant rire se retourna face à elle brusquement, ce qui la fit sursauté, puis il se remit à manger.

« Ça va, c'est bon ! Je rigole c'est pas méchant tu sais ! Mais tant fais pas on trouvera un moyen pour te guérir » répliqua Léna.

Clothilde entra dans la voiture, essoufflé. Elle tenait dans ces bras deux paniers en fer. Dedans s'y trouvait de quoi mangé pendant 3 jours.

« Fiou, j'ai eu chaud. J'ai croisé un zombie, il était pas content. Il m'a fait courir punaise, ça faisait longtemps que j'avais pas autant couru. », s'exclama-t-elle.

Camille commença à ouvrir ses yeux. Quand elle découvrit les gâteaux qui se trouvaient dans le panier, elle se jeta sur un paquet de gâteau au chocolat.

« On peut l'ouvrir ? J'ai faim ! », hurla-t-elle les yeux pétillants.

Léna regarda Clothilde comme pour prendre une décision avec elle par télépathie, qui lui fit oui de la tête. Camille s'empressa de l'ouvrir sans attendre une réponse. Les parts étaient déjà coupées, elle se servit donc une part puis passa le paquet à Léna qui en prit une à son tour. Clothilde piocha elle aussi dans le paquet puis se remit à conduire.

« - J'ai aussi été faire le plein d'essence, dit-elle.

- D'accord, et tu ne sais toujours pas où l'on va, redemanda Léna.

- Non. »

Léna se leva, passa devant Julien qui dût se collé contre la vitre. Elle ouvrit le vide poche et en sortit des CD. Elle choisit un CD et le mit dans le lecteur. C'était de la musique anglaise qu'elle ne connaissait même pas l'existence mais elle s'en fichait, elle avait besoin de musique pour vivre. Elle se mit à danser car la chanson était entraînante puis Camille la suivie. Elles se firent un délire toutes les deux, cela fit rire Clothilde qui essayait de resté concentré sur la route. Julien lui les regardait depuis le rétroviseur et les enviait de pouvoir bougé comme bon leurs semblent.