Chapitre 11

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Julien avait vu du plus haut d'un immeuble, une meute de zombie. Il se dirigeait à présent vers eux, la fatigue lui faisait redoubler d'efforts, mais il ne voulait pas abandonner sa mission. Il devait les tué un par un, jusqu'au dernier. Mais il le savait, cela faisait maintenant beaucoup de semaines qu'il ne dormait que une heure par jour. Il ne croisait pas beaucoup de militaire, ni de gens de cette ville, à croire qu'ils étaient tous morts. Le seul problème qu'il commençait à réaliser c'est qu'il avait besoin d'être avec d'autres personnes, il avait besoin qu'on l'aide, que quelqu'un lui parle et qu'on le relaie quand il dort.

De son côté, Alvin, sentait pour voir s'il n'y avait pas d'humains, et avait maintenant une ouïe super puissante, il arrivait à écouter à des kilomètres. Mais cette fin de soirée était silencieuse du côté des zombies. Rien à se mettre sous la dent, car les survivants devenaient rares et avaient trouvés de bonnes planques et n'y bougeaient plus. Les zombies commençaient à se tourner autours, à attaquer le premier qu'ils croisaient. Julien vérifiait que toutes ses armes étaient chargées, et commença à marcher sans faire de bruits vers la troupe de zombies. Il les voyait se bagarrer, il y avait aussi des chiens zombies, mais eux avaient certainement un flair plus développé que celui des zombies, car un des chiens commença à aboyer et ils se mirent tous à courir vers Julien. Lui aussi courut, mais les chiens et les zombies le rattrapaient, alors il se rua dans une maison, ferma à clef et monta à l'étage. Devant lui, en montant les escaliers, se trouvait une ombre, mais pas un zombie, quelqu'un de conscient qui se cachait lui aussi, mais il ne le voyait pas bien car il faisait très sombre. Julien s'approcha de cette personne, et elle lui pointa un couteau de cuisine en direction de sa poitrine. Une voix de fille, fine et douce commença à le questionner.

« - Que faites vous là ?

- La même chose que toi je suppose.

- Non moi je suis ici depuis le début.

- Ah tu ne fais pas comme tous les autres qui quand on leurs dis de ne pas sortir de chez eux, ils sortent quand même, et après ils finissent par appeler au secours.

- Non je les comprends. S'ils ne bougent pas ils prennent le risque de se faire piéger. Il y a deux jours une quinzaine de zombies sont venus dans l'immeuble à côté et ont dévoré tous les gens qui s'y cachaient.

- Ouais. De toute façon je crois même plus qu'on en ressortira vivant. »

La fille rit quelques secondes puis repris:

« - Il faut être stratégique.

- Oui, mais comment ? Parce que pour l'instant ils sont de plus en plus nombreux par rapport à nous.

- Suis moi. »

Elle alluma une petite lampe électrique et ils continuèrent de monter les escaliers.


La Peur Des VivantsWhere stories live. Discover now