PDV V :
Une semaine. Une semaine que je n'ai pas vu les autres, que je ne suis pas sorti, que mon portable est éteint, que Nam-Joon me manque, que je pleurs chaque soir. Je me demande ce qu'il fait... Si il a bien guérit, si il vit encore chez moi où si il est retourné chez sa mère. Je pensais que ce serais plus simple de vivre caché. Ma vie a pris une tournure tellement sale. Je n'avais qu'un rêve, devenir un chanteur connu. Bien que je n'y pense pas à chaque seconde de ma vie, c'était quelque chose de tellement important pour moi... En concert avec le groupe, quand le regard des fans me reflétais, que la joie était la seule émotion présente, lorsque pleurer n'apparaissait pas dans notre vocabulaire, lorsque le rire était la seule façon de s'exprimer, lorsque vivre était un plaisir. Je me sens mort, là, dans ce trou, a ne pas pouvoir sortir, m'enfermer pour éviter de me faire emprisonner. C'est amusant, de se tuer, parce qu'on a peur de mourir. Je pense que... Il doit être mieux sans moi. C'est vrai, le groupe va sans doute faire faillite sans moi. Ahahah... C'est tellement impossible. Je pourrais rechanter un jour ? Je rejoindrais ma mère avant ce jour ? Mon père en a-t-il quelque chose à faire ? Putain. Je devrais juste crever. Je suis devenu la personne que je déteste le plus, je ne mérite plus de vivre, même mal, je ne le mérite pas. Après tout, je ne suis qu'un putain de meurtrier.
PDV RAPMON :
Ça fait une semaine depuis l'incident. J'ai pu sortir trois jours plus tard. Avec juste comme interdiction les cours. Ce n'est pas un gros problème. Tae-Hyung me manque. Ça c'est un gros problème. Il ma abandonner. Durant ces trois jours, à chaque fois que la porte bougeait, j'ai attendu, espérant voir ça tête. Je n'ai fais qu'espérer. Il ne répond pas à son portable. Son portable n'est même pas allumer. Peut-être que j'étais un trop gros fardeau et qu'il a préférer s'enfuir ? Je n'ai pas le droit de lui en vouloir... Je veux juste le voir, le prendre dans mes bras, qu'il me serre aussi, et qu'il dise avec un air mignon que tout ira bien. Je veux qu'il me fasse me sentir en vie, et a mon tour, j'essaierais de lui faire ressentir la vie. Je... Je le veux juste. Sans lui, sa maison est tellement vide... Je sais que je ne devrais pas rester mais... Son odeur est partout. Le soir, quand dormir est impossible et que les mauvaises penser m'envahissent, je prends un de ses vêtements où son parfum s'accroche tant bien que mal et je le serre. Je me retourne aussi d'innombrable fois dans ses draps. Sont odeur s'évapore de cet endroit, et ma joie avec. Quand est-ce que je pourrais te revoir... Le sommeil me gagne enfin, interrompant le torrent de larme qui dévalait mes joues. La blessure presque cicatrisée. Les jours ne s'arrêtais pas de défilés. Mon cœur ne faisait que saigner. La douleur ne faisait que s'accentuer. Les autres passaient de temps a autres ici, me disant que j'y arriverais, qu'avec le temps, de toute façons, tout s'arrangeais. J'ai voulu les croire. Mais c'était faux. Ça fait près d'un an maintenant. Je ne vais plus au lycée. J'ai été diagnostiqué dépressif, j'ai du retourner vivre chez ma mère pour suivre un traitement. A force d'y rester, la maison de Tae-Hyung a perdu toute son odeur. J'ai... Très mal. Quand je prends les médicaments, ça passe un moment. Je me sens vide, donc je n'ai pas mal. Mais je suis assez rapidement ramener à la réalité de la vie. Dis-moi Tae, est-ce que je te manque ?
PDV V :
Je ne vis plus. J'ai besoin de lui. Les nuits passées à pleurer on creuser mes joues. Les jours enfermés a pensé a lui me détruisent, mais je ne peux pas m'arrêter. Je sens que je ne tiendrais pas longtemps. Pire, je pense que je ne tiens plus. J'ai besoin de lui. Je me déplacerais, déguiser et cacher. Je le rejoindrais dans sa chambre ce soir. Je... J'ai mal agis se soir là, il y a plus d'un an, je n'aurais peut-être pas du le tuer. J'ai eu le temps de réfléchir seul. Et je n'ai abouti qu'à d'horrible fin. Je ne pourrais jamais réaliser mon seul rêve, je ne pourrais plus jamais retourner dans la société ou même rester auprès de l'homme que j'aime... Un suicide ? Un accident ? A chaque fois que ses idées m'arrivaient en tête, elles étaient comme bloquer... Et à ce moment là, il n'y a que le visage de Nam-Joon qui me vient en tête. Il est fort, je le sais. Mais moi, je ne le suis pas, et je craque. Une fois la nuit tombé, j'ai enfilé un long manteau avec une capuche très fourni. J'ai ajouté une paire de lunette de soleil et mon masque des BIGBANG qui recouvre la moitié inferieur de mon visage. Avec ce bel attirail, je suis certain de ne pas me faire reconnaître. Une fois franchit la porte du petit appartement de l'immeuble abandonner dans lequel je vivais reclus, j'ai entamé un parcours de ruelle en ruelle pour au final me retrouver devant la maison de Nam-Joon. Cette maison de style assez ancien, de couleur blanche et marron, a une dizaine de rues de mon précédant chez moi, qui me fait me sentir bien, qui me ramène a une belle époque, qui me rend heureux. Je reste un long moment à l'admirer, submerger par des émotions dont j'avais oublié le goût, l'odeur et la sensation. Soudainement, la petite porte s'ouvre devant moi. Je n'ai rien le temps de comprendre que quelque chose, ou plutôt quelqu'un, me saute dessus. Un parfum pénètre dans mon nez et j'y reconnais alors Nam-Joon. Cependant... Le corps que je serre maintenant, na rien à voir avec celui du beau et fort Nam-Joon que j'ai toujours connu... Je me relève sans le lâcher, le gardant près de moi. Une fois sur mes deux jambes, je me redresse et plante mon regard dans le sien. Malgré la joie, qui fait briller ses yeux, j'y vois de la douleur. Il se met bien droit, et comme toujours, me regarde avec amour, et comme il en avait l'habitude, me glisse ''je t'aime'' dans les oreilles avant de m'embrasser passionnément. On est resté longtemps comme ça, à profiter de ces retrouvailles. Il m'a attrapé le poignet et ma tiré vers chez moi, comme le jour où nous l'avons fait pour la première fois. Cette fois, nous avons pris plus de temps à y aller, mais une fois sur place, il c'est contenter de me tirer au salon et de m'asseoir sur le canapé.
PDV RAPMON :
Une fois assis, je me suis mis en face de lui et je l'ai regardé longtemps. Il me fait plus d'effet que ces putains d'antidépresseurs. Je lui attrape les mains, et plonge dans son regard.
-Tu m'as tellement manqué mon Tae... Si tu savais comment j'ai souffert de ton absence...
Il n'a rien dis, les larmes coulaient a flot, aussi bien sur mes joues, que sur les siennes. Elles étaient en faite, un mélange de nombreuses émotions, comme la joie des retrouvailles, la tristesse et la douleur de ce que l'on a endurer, le soulagement d'être a nouveau ensemble, et surtout, la peur de devoir ce séparer a nouveau. Il c'est pencher en avant et ma embrasser.
-Nam-Joon... Je suis désolé, c'est de ma faute si ça c'est passer comme ça.
-Tu n'as rien fait de mal, enfin, de mon point de vu. Tu ma sauver et venger ta mère par la même occasion. Et puis, si tu ne t'étais pas cacher, pour un homicide, on aurait attendu plus que un an pour ce revoir. Je dois t'avouer que j'ai eu peur et que je me suis souvent demander si tu étais en vie. Mais peu importe comment j'y pensais, je ne pouvais simplement pas m'y résoudre...
Il reste en silence à me regarder, la douleur s'emparait de nous, mais j'ai quand même continué :
-Au début, j'attendais juste. Je me disais que tu arriverais bientôt. Ça allait encore. Mais ça c'est aggraver au troisième mois. Je n'aurais jamais cru que les mois étaient si longs. Je ne mangeais plus, ne sortais plus, je ne vivais plus, tout simplement. Les autres et ma mère on fini par s'inquiéter et ils sont venu me chercher ici. J'ai vu un psychologue, et ça fait plusieurs mois que je suis une thérapie inutile. M'enfin, je ne dirais pas si inutile que ça, puisqu'elle ma permis de tenir bon jusqu'à maintenant...
Il c'est accroupi avec moi, et s'est laisser tomber en avant jusqu'à arriver dans mes bras. Après quoi, il ma expliquer comment il l'avait tué. Avec une barre de fer qu'il avait attrapée sur le chemin en le poursuivant. Une vraie boucherie selon lui et les médias. Il ma raconter comment il a nettoyé un appart' en assez bonne état, comment il a emménagé et comment il c'est débrouiller en vivant cacher. Nous avons beaucoup parler de ce que nous avons ressenti durant cette longue période, puis nous sommes monter dans notre chambre. Nous avons décidé de rester habiter ici ensemble. C'est dans une ville populaire, oui, mais c'est un petit coin tranquille. Mais, quand les policiers le cherchaient, ils sont souvent passer ici et on fouiller. Mais ça fait longtemps qu'ils ne viennent plus. Quelques jours plus tard, j'ai repris les cours. Deux ans après, j'ai été diplômé. Pour nous entretenir, j'ai tout de suite cherché un travail, que j'ai trouvé assez facilement, en tant que fonctionnaire dans une petite entreprise.
PDV V :
A la maison, il fallait que je m'occupe, je m'entrainais donc au chant et a la danse. Nam-Joon et moi, avons décidé de dormir dans ma chambre. L'ancienne chambre de ma mère étant maintenant reconvertie en salle de loisir, qui est insonorisé. Ce qui me permet de m'amuser sans problème. Les gars passent souvent a la maison, Yun-Gi et Ha-Na sont ensemble depuis très longtemps maintenant, et leur couple continue d'être très solide. Récemment fiancée, Ha-Na vie dans les nuages. Et il est heureux de la voir aussi contente. Les autres ne connaissent que des petites amourettes et s'en foutent complètement ! Mais nous sommes des jeune gens de la société maintenant, autrement dis, des adultes pas encore adultes. Et c'est un peu dur pour nous, mais on s'y habitue. Enfin, je ne sais pas pour qui c'est le plus dur. Eux ? Envoyer de plein fouet dans le monde, en proie a tous les dangers. Ou moi ? Enfermer, protéger de tout, même de la beauté de l'extérieur. Bon, ce serais exagérer, je sors parfois, mais sans plus. Le soir, quand Nam-Joon rentre, il est un peu fatiguer, mais il prend toujours le temps de rester avec moi, de rattraper la journée, de me faire des câlins, de s'occuper de moi. Et parfois, le soir, il s'endort en m'écoutant chanter. Il ma dit, un soir, quelques jours après nos retrouvailles ''Je sais a quel point ça ta briser, toi et tes ambitions. Alors, tu seras mon idole.'' Sur le coup, c'était un peu flou tout ça. Mais il a fini par m'expliquer entre deux sanglots, pendant que je chantais pour lui, que si il voulait que je chante pour qu'il s'endort, c'est parce que sinon, il n'arriverait pas à dormir, par peur que je disparaisse encore. Il a fini par comprendre que je serais toujours avec lui. J'ai fini par comprendre qu'il m'aimera toujours. Nous avons fini par enfin être heureux pour toujours. Et nous n'avons plus jamais été separer.
FIN.
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Tu seras mon idole.
Teen FictionIls sont meilleurs amis, mais ils y a tellement de choses qu'ils ignorent l'un sur l'autre. Un couple naitra de cette amitié, mais est-ce que ce sera pour le meilleur ou pour le pire?