C'était un soir de printemps, ou bien d'été. J'sais plus trop, c'est lointain tu sais. Nous sommes lointain. Des vieilles poussières. Cette photo, je la hais. Je te le dis parce-qu'on est entre nous. Non mais sérieusement, tu vois l'horreur ? Trop d'amour. Trop d'émotions, mais bon sang y a plus rien de tout ça. On est plus rien ! Tout a disparu, évaporé en un fragment de seconde. Une simple seconde pourtant si puissante, si destructrice. Pourtant, cette photo est sur ma table de nuit. Ne me dis pas que je suis stupide, je le sais parfaitement. C'est l'amour ça. Elle te blesse, te rend stupide et te transforme en yahourt. Tu vois pas le rapport ? Le rapport, c'est que si cette photo est toujours sur ma table de nuit. Si je m'endors en repensant à tes bras autour de moi, me montrant comment placer mes doigts. Si je rêve de ce moment. Le rapport de tout ça, c'est que l'amour, j'en suis sa victime. Sa foutue victime et elle me rend si vulnérable, que je suis un yahourt. Demande moi de t'embrasser, là maintenant et je le ferais même si je sais que je ne dois pas.
Je la hais cette photo, bon sang.
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Feelings.
PoetryA toi de voir comment tu veux ressentir ta vie. Personnellement, j'ai choisi la manière la plus silencieuse et simple qu'il puisse exister.
