Mon amour,
Depuis que je te connais ma vie à complètement changée. Je suis passée de la fille timide et mystérieuse qui ne parlait jamais et à qui la vie n'a jamais vraiment sourit à une fille juste timide à qui la vie a laisser un petit sursit et qui lui a laissé une dernière échappatoire. Je n'ai jamais été autant heureuse que pendant ces quelques mois passés avec toi, mais je dois partir. On m'attend là-haut. Tu sais, je t'ai déjà parlé de cette douleur que je ressentais. Ma famille me manque terriblement et je ne peux pas faire leur deuil, je n'y arrive pas. Même si tu es là pour me soutenir, c'est trop dur pour moi. Il faut que je les rejoigne, tu comprends, pas vrai ? Oui, je sais que tu comprends. Ou peut-être qu'au début tu auras du mal mais je sais que tu finiras par comprendre mon geste. J'espère surtout que tu ne m'en voudras pas te d'avoir laissé, mais la vie ne m'en a pas laisser le choix.
Je souffre trop ici, ma maison me semble vide et froide sans eux. Tu sais, j'entends encore leurs rires résonner. Leurs voix sont ancrées dans les murs et leurs visage dans les miroirs. Comprends-tu ma détresse ? Tout me ramène à eux, tous les objets semblent me pointer du doigt et semblent m'accuser d'être encore en vie alors qu'eux sont déjà partis.
Et si je n'avais pas été si capricieuse je ne serai déjà plus là, je serai partie avec eux ! J'entends encore mon père soupirer et ma mère me dire cette phrase simple mais remplie de reproches : « eh bien, puisque tu ne veux pas venir avec nous, tant pis pour toi. Nous, on y va, à ce soir. ». Mais ils ne sont jamais revenus. Je les ai attendus pourtant. J'avais préparé le dîner pour me faire pardonner, mais ils ne l'ont jamais mangé comme pour me montrer à quel point ils m'en voulaient de ne pas être venue.
Les murmures au sein même de ma maison m'accablent constamment de reproches plus durs les uns que les autres. La vaisselle laissée à leurs places sur la table de la salle à manger ne fait que me blâmer encore plus. Mais tout cela sera bientôt fini.
Un jour, tu m'as demandé comment je faisais pour garder le sourire malgré tout ce qu'il m'était arrivé. La réponse est simple : toi. Tu me faisais sourire, maintenant encore tu réussi toujours à me décrocher un léger sourire sincère. Mais quand je suis seule, même de faux sourires refusent de se dessiner sur mon visage, pourtant je te promets que j'ai essayé. J'ai essayé pour toi, je sais à quel point ça te faisais mal de me voir pleurer mais seules les larmes coulent, et elles ne me quittent plus désormais. Je pensais qu'elles allaient s'épuiser au fil du temps, en quelques jours, mais elles semblent être intarissables et ne me laissent plus aucun répit. Et je sais que si je ne mets pas fin à ma douleur moi-même, le chagrin et la culpabilité qui m'accablement auront raison de moi.
Mon amour, j'espère que tu me pardonneras d'être partie. Je veux que tu sois heureux et que tu oublies vite toute cette histoire. Et surtout, saches que même quand je serai partie, je vivrai à jamais en ton cœur et je serai toujours à tes côtés, quoi qu'il arrive.
Je te remercie de tout mon cœur, n'oublies jamais que je t'aime mon ange. ♥
Adieu.
#J
YOU ARE READING
Lettres
AcakCe n'est pas une histoire, seulement diverses lettres qui n'ont aucun lien entres elles.