Lettres

Septième lettre

Cher *****,

Aujourd'hui est un grand jour ! Je me suis rendue compte que tu ne comptais plus autant pour moi. Ça me fait du bien, après tout ces espoirs que tu nourrissais sans cesse quand, enfin, je perdais espoir. J'ai attendu, pourtant. Je t'ai dis ce que je ressentais, aussi. Mais à quoi bon ? Tu n'as jamais eu la bonté de me dire non clairement. Parce que oui, je savais bien que c'était impossible toi et moi, mais tu me répondais toujours à côté. Tu m'as dis un jour que ce n'était pas impossible qu'il y ait quelque chose entre nous, mais pourquoi ? Tu savais ce que tu ressentais quand même, non ? Et ce n'était certainement pas de l'amour, ni même un quelconque sentiment  envers moi. Était-ce si difficile de dire non ? Pensas-tu bien faire ? J'étais presque obnubilée par toi. C'était impossible pour moi de concevoir une une relation avec quelqu'un d'autre. Tu te rends compte, pendant presque deux longues années je suis restée bloquée sur toi, et pourquoi ? Pour que tu retourne avec ton ex. Joli. Tu comptais me garder à tes côtés comme roue de secours ?

Je vais mieux, maintenant. Tu sais, avant, que tu étais à mes côtés j'avais sans cesse des coups de blues. J'en pleurais parfois. Ça me rendais dingue de pas savoir quoi faire, ni comment être avec toi. Je voulais toujours te parler, j'aurai voulu te voir plus souvent. Mais maintenant, j'en ai plus besoin. Je n'ai plus besoin de toi, et je n'aurai plus jamais besoin de toi, et ça me fais du bien. Tu sais, je ne te déteste pas. Je ne pas dire non plus que je ne t'en veux pas, mais c'est comme ça. J'ai été idiote, c'est tout. Je me suis rendue compte de tout ça quand j'ai eu la certitude que tu t'étais remis avec ton ex. J'ai ressentis de la colère, certes, mais je n'ai ressentis ni jalousie ni tristesse.

Je t'écrivais simplement cette lettre pour que tu saches que tout allait bien maintenant que tu étais loin. Je vais bien, je ne suis plus aussi triste. Je suis presque heureuse, même.

Adieu,

#J.