partie 31

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Partie 31

Salut ! J’apprécie vraiment que vous commentiez comme vous le faites. Vous avez du vous rendre compte que je poste plus souvent mais pas régulièrement. Sachez que le seul accès à internet que j’ai depuis chez mes parents, où je passe l’été, est depuis mon téléphone. Et écrire avec ça, je ne peux pas. Donc je continue à écrire avec Word et le poste ensuite sur le site depuis Mcdo. Et je ne peux pas aller  là-bas plus d’une fois par semaine (ce qui est déjà beaucoup, sachant que j’ai un quart d’heure de route pour y aller). Je bosse 8 heures par jours et j’ai une vie à côté, comprenez bien que je ne peux pas faire que poster.

Bref, tout ça pour dire que je comprends que vous soyez frustrés que mes chapitres soient aussi irréguliers mais si vous pouviez me dire ce que vous pensez du chapitre plutôt que de me dire « enfin ! » ou « poste plus vite » en commentaire, se serait sympa. Je ne dis pas que je n’apprécie pas quand vous me dites ça, montrant que vous aimez suffisamment ce que j’écris pour être impatients mais pensez que je fais ce que je peux et non pas ce que je veux.

Merci encore pour tous les commentaires !

Voilà ! j’ai fini ! Voilà le chapitre tant attendu !

Et commentez, votez ! XD

Point de vue de Sarah

Une main dans la mienne. Une main sur ma joue. La senteur d’un corps. Une odeur réconfortante. Puis la douleur qui explose. De mes jambes, mes bras, mes côtes, mon ventre, mon visage. Pas une parcelle de mon corps qui ne soit à l’agonie. Je prends une inspiration, prête à hurler, quand l’odeur pénètre de nouveau mon nez. Calmante, agréable et tellement familière.

Puis les bruits arrivent. Celui d’un bip régulier, d’un goutte à goutte, d’un mouvement à ma droite, du froissement des draps quand je bouge doucement. Puis des voix qui murmurent. Doucement, calmement. Comme une musique. La musique de fond du film de ma vie.

Enfin, j’ouvre les yeux. La lumière, aveuglante. Les couleurs qui dansent devant mes yeux s’estompent. Et le plafond, blanc, apparait. Les murs sont jaunes, mes draps blancs, mon plâtre bleu,… plâtre ?

Tout à coup, mon esprit s’éveille. Le plâtre, mon bras est cassé. IL l’a brisé. Ma respiration s’accélère. Je revois tout. L’enlèvement, affreusement rapide. Le trajet jusqu’à chez eux, tellement long. L’arrivée dans la cave de mes cauchemars, désespérante. Puis les coups, le manque de nourriture, le froid, le viol, les coups de nouveau, l’inconscience alors que je baigne dans mon propre sang, l’espoir pendant à mon cou, le poids de cette chaine me tenant vivante. Puis l’arrivée de la police, les hurlements, les lumières, les voix, le trajet, l’hôpital, l’opération, les garçons. La terreur de les voir partir, de les sentir s’éloigner comme dans la voiture, l’autre soir. La main de Niall dans la mienne, son bras me tenant, ou moi me tenant à son bras, impossible de savoir. Le médecin. Et sa présence, toujours, son odeur, sa chaleur. Toutes ses choses qui m’ont tellement manqués durant ces jours…

Sauvée!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant