Chapitre 3: I hate him!

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Ma tante rentra quelques minutes plus tard. Heureusement, elle ne me posa pas de questions sur les deux garçons qui viennent tout juste de quitter la maison.
Elle avait ramené des pizzas. Tant mieux! Je n'ai jamais été douée en cuisine. Mes plats ont toujours étés un désastre! Trop salés, trop sucrés ou même immangeables! Quand je penses que papa devait manger ça chaque mardi soir...

Je débarrassai la table et montai au deuxième étage.
Ca faisait du temps que je n'était pas venue ici, et pourtant, tout était exactement comme dans mes souvenirs.
Un papier peint fleurit décorait les murs. Sur une table basse, au fond du couloir, étaient posés des vieux livres et quelques photos de famille.
Juste au-dessous de la table était accroché un tableau que je n'avait encore jamais vu...
Il représentait une dame d'une beauté surhumaine. Ses longs cheveux d'un noir brillant retombaient sur ses épaules à demi recouvertes. Seul un tissu en satin blanc recouvrait son corps. Sous ses pieds blancs presque pâles se trouvait des cadavres mêlés au sang, levant leurs mains comme pour demander de l'aide.

Je me laissais envahir par le regards envoûtant qu'avait cette femme. C'était...troublant. Un léger frisson parcourut mon corps.

???: D'après les superstitieux, c'est une charmeuse.

Je sursautais. Je n'avais pas entendu ma tante venir.

Elle s'avance vers moi.

Moi: Qu'est-ce une charmeuse? 

Anna: Ce sont des créatures maléfiques. Elles existent depuis des siècles. Elles ont détruit plusieurs empires et versé beaucoup de sang. Leur doux sourire, leurs yeux envoûtants, leurs mains fines et leur beauté parfaite ne reflètent pas leur véritable nature. Derrière cette image angélique de cache le mal lui-même.

Elle avait un regard vide. J'ouvris la bouche pour répliquer quand elle se tourna vers moi.

Anna: Mais ce ne sont que de vielles histoires de superstitieux qui ont sûrement perdus la tête! Va dormir petit ange tu doit te réveiller tôt demain.

Moi: Oui, tu as raison.

Anna: Ta chambre est à l'autre bout du couloir. Bonne nuit ma chérie.

Moi: Oh tu m'a préparé une chambre?

Anna: Celle de sophie. Je me suis dit que le fauteuil de devait pas être confortable.

Elle me sourit avant de descendre les escaliers.

Je me tournai une dernière fois pour regarder ce tableau intrigant quand je remarquais, sur le coup de la soit disant charmeuse, des ailes liés par une petite pierre rouge. Qu'est-ce que...

  Je me dirigeais vers ce qui devait être ma chambre.  

C'était une chambre de petite fille. Les murs étaient roses et les draps aussi.

Le lit était envahit de peluches. J'avais regardé assez de films sur des poupées meurtrières pour ne pas laisser ces "trucs" à côté de moi ce soir. J'enfermais le tout dans le placard et le fermais fermement. Je jetais me chaussures à côté du lit et m'allongeais.

Anna m'avait inscrite dans un lycée pas loin de la maison. Et demain allait être mon premier jour d'école ici. J'allais embarquer au beau milieu de l'année scolaire. Super...! Encore les mêmes remarques, les mêmes rumeurs et les gens qui m'évitent parce que soit disant je suis bizarre, ou que je dégage quelque chose de pas rassurant. Ce fut mes dernières pensées avant de sombrer dans le sommeil.

                                                                                            * * *
Il fait noir, je ne vois rien. Quelqu'un ou quelque chose est derrière moi. J'ai peur! Je cours, je cours jusqu'à en perdre haleine.
Ils me rattrape...

???: Court, sauve toi Eléna, couuurt! 

La voix se fait de plus en plus lointaine à fur et à mesure que j'approche. Une silhouette s'approche de moi.
J ai peur! Je trébuche.
Mon épaule me fait mal. Une lumière dorée illumine ma marque sous forme d'ails.
Il approche. Seul ses yeux apparaissent dans la pénombre. J'aurais reconnu ces yeux entre mille. Ces yeux bleu- vert qui ne sont autres que ceux du beau brun...

                                                                             * * *

C'était la troisième fois que je me réveillai en sursaut ce soir quand Anna frappa à la porte. Trois fois que je faisait ce même rêve.

Mais pourquoi avais-je rêvé de ce petit prétentieux!

Anna: Réveille toi Eléna, tu es en retard!

Moi: En retard?

Je regardai l'heur, il est 7:51.
Oh non j'avais complètement oublié le lycée.
Je bondit hors du lit et me courbai en deux par la douleur. Mon épaule me faisait mal. Je la touchai, elle était brûlante. 
J'aurais du me la faire en me réveillant hors d'haleine se soir, Pensais-je.

J'enfilai un leggins noir, un débardeur en gris et prit ma veste en cuir. Je mettait mes basket, prit mon sac et sortit en courant.

Anna: Et le petit déjeuné, on en fait quoi?!

Moi: Une prochaine fois!

Elle chuchota quelque chose que je n'entendis pas et je fermai la porte.
Je courut jusqu'au lycée qui était à environ 10 minutes de la maison.

Je remis les derniers papiers qui manquaient à la direction avant de monter les escaliers et d'emprunter le couloir de droite qui était apparemment réservé aux classes de première année. Je regardai une dernière fois mon emploi du temps pour m'assurer que c'est la bonne salle et toquai à la porte avant d'entrer.

Moi: Bonjour!

Le professeur: Vous êtes surement la nouvelle élève. Mademoiselle Winston c'est bien ça? 

Toutes sortes de remarques se faisaient entendre. "Une nouvelle au mois de Mars?!"; "Elle est mignonne!"; "Elle est bizarre cette meuf".
Je n'y prêtai pas attention et me tournai vers vers le professeur.

Moi: Je suis désolée pour le retard. Je...

Le professeur: Ce n'est pas grave, mais que cela ne se reproduit pas. Présentez vous.

Le moment que je déteste...

Je me tournais vers mes nouveaux camarades.

Moi: Je m'appelle Eléna. J'ai 17 ans. Je vient tout juste de déménager à...

C'est pas vrai!! Dites moi que je rêve! Au fond de la salle était assis un brun dont le visage m'était familier à présent. Il me regardait d'un air hautain, et cela ne fit que me rappeler à quel point je ne l'aime pas! 
Il me regardait attentivement comme si il étudiait le moindre de mes mouvements et cela me rendit mal à l'aise. Je paris que cet imbécile le faisait exprès. Nos regards se croisèrent et le sourire arrogant qui se dessina sur le coin de ses lèvres me le confirma.  

Le professeur: On peut finir quand vous aurez finis de regarder M. Adams mademoiselle Winston.

l'idiot concerné ne se gêna même pas pour éclater de rire.

Les autres élèves se mirent à rire tandis que je sentait le regard grave de quelques filles se poser sur moi.
Je sentis la chaleur me monter aux joues.
En plus de devoir le supporter toute une année, je viens de m'humilier en public à cause de lui.


C'est officiel, je déteste Jacke Adams!

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