Seis Blood: Un défi

Chapitre 11

Ce matin, j'ai envie de profiter du beau temps que nous offre Santa Barbara. Je n'arrive pas à croire que l'année prochaine, je pars pour l'université de Californie. Par chance moi et mes amies avons été admise sur le campus.

J'attrape mon sac à main et quitte la maison afin de profiter de la chaleur. Dans des moments comme celui-ci où je m'imagine rentré à L'UC de Santa Barbara sans que mon père soit là, j'ai besoin d'être seule. Tina m'a demander d'aller chez elle mais le cœur et l'envie n'y est pas.  

Je me dirige vers la ville, en fonçant mes écouteurs dans mes oreilles.

Je m'arrête devant le fleuriste, mon père adorait m'offrir des fleurs le dimanche. Je n'avais que huit ans pourtant je m'en rappelle comme si c'était hier. Je renifle les roses rouges et remarque un visage familier. Ryan. Lui un romantique ?

— Hé, princesse, t'aime ses roses ?

— Qu'est-ce que tu fais là? répond-je par une autre question.

Il attrape trois roses et les retire du pots en métal.

— Est-ce que tu cours vite ?

— Quoi?

Je ne suis pas bien sûr d'avoir saisi sa question.

— Et je vous aies vous redéposez-les ! se fâche le vendeur.

Ryan sourit malicieusement. Il porte les roses à ses narines et la seconde même, il se met à courir.

Oh bordel !

Il vient de les volés !

— Petit con ! Vous allez les payer vous ? s'énerve le propriétaire de la boutique.

Je n'ai pas un sous sur moi pour payer à sa place. Alors comme toute bonne "voleuse" je fuis les ennuis. Je cavale derrière Ryan essayant de le rattraper. Nous avons semer le vendeur, il a très vite abandonner sa course. Pourtant moi, je continue, n'apercevant plus Ryan, je m'arrête, essoufflée et regarde autour de moi à sa recherche. Je le repère sur le trottoir en face, se diriger dans le cimetière. Je travers pour le rejoindre.

— Eh, où tu vas ?

— C'est bon, tu peux t'en allez maintenant.

— Attends quoi?! Je viens de courir parce que tu as volé ces fleurs ! m'emporté-je en montrant du doigt les roses.

Il se met à rire et continu son chemin. Je marche dans ses pas en silence. Tous ces morts me donnent des frissons. J'ignore si l'univers m'envoie un signe, mais mon père est enterrer ici. Je pensais justement à lui plus tôt. Mais mes pieds n'ont pas frôler ce sol depuis le décès de mon père. C'est a dire il y a onze ans. Je n'étais qu'une enfant mais je ne peux m'empêcher de me sentir coupable. Je n'ai jamais eu la force de revenir le voir et pourtant je suis là. A suivre un garçon dans les allées.

Il s'arrête devant une pierre tombale et y dépose une rose.

— Je suis sérieux Julia, tu peux y aller.

— Qui est-ce ?

Il souffle et masse ses yeux qui deviennent rouges.

— Mon cousin, il était comme un frère pour moi.

Il caresse du bout des doigts les lettres inscrites.