Deux ailes pour une vie

Chapitre 21

Paris tu nous ouvres ton cœur, et tout dans Paris est bonheur.

Nous étions arrivés en moins de quelques minutes, et j'avais attendu longtemps avant d'appeler mes parents, ensuite nous nous étions couché.

-Debout la belle au bois dormant, on a une longue journée, chuchota Ariel à mon oreille.

-Hum, il est quelle heure?

-Neuf heures. Je t'emmène petit déjeuner et ensuite, je t'emmène au pont des arts!

-Chouette!

Une fois habillée avec le short et le pull rouge que j'avais choisis, j'enfilais ma veste, je mis mon sac en bandoulière afin de partir avec Ariel vers notre aventure parisienne.

-Starbuck ça te vas? Demanda t-il.

-Parfait!

Il prit deux cafés, un muffin pour lui, un cookie pour moi. Je nous pris en photo devant notre petit déjeuné et attaquais mon gâteau.

Ensuite, il sortit de son sac un cadenas écrit Love Never End, Ariel & Elly

-C'est pour quoi faire? Demandai-je les yeux pleins de larmes.

-Le pont des arts est réputé pour ses nombreux cadenas, ce sont des couples, des amis aussi, qui scellent leurs liens comme ça.

-Il est super! Souris-je. Mais si tu veux me faire pleurer, c'est le meilleur moyen d'y parvenir.... Je t'aime.

-Je t'aime aussi Elly, plus que tout, tu le sais.

-Je sais, dis-je la gorge serrée.

-On y va?

-Oui.

Une fois sortis, nous n'étions pas très loin du pont, et nous décidions d'y aller à pieds.

Les parois du pont étaient remplies de cadenas de toute les formes, et de toute les couleurs. Ariel nous trouva un coin libre où il n'y avait pas de cadenas, et il y accrocha le notre. Lorsqu'il se releva, je l'embrassais. Je n'arrivais pas à me rappeler ma vie avant lui, et j'avais encore plus de mal à imaginer ce qu'elle serait bientôt, lorsqu'il serait parti pour me protéger.

Je ravalais mes larmes et lui souriais, ses yeux gris brillaient de milles étoiles, et j'y lisais tout l'amour qu'il avait pour moi.

Après ça, nous allions nous promener, découvrant la ville au fil de nos pas.

-Où veux-tu aller? Me demanda t-il après le déjeuner.

-Tu m'as parlé de châtelet, que tu aimais bien les artistes de rues, et si on y allait?

-D'accord, prête à prendre le métro? Sourit-il.

-Prête!

Il m'embrassa une dernière fois avant de m'entrainer par la main vers la station de métro la plus proche.

-Fait attention à ton sac, me prévint-il.

Je hochais la tête, et une fois dans le train, je vis qu'il y avait un monde pas possible, alors Ariel me dit de me retenir à une barre avant de caler son torse dans mon dos pour me protéger des bousculades.

Après plusieurs stations, il nous fit descendre.

-Nous y voilà! Viens, il faut monter pour aller devant Pompidou.

Une fois dehors, je fus étonnée de trouver autant de monde. Ariel parti directement à droite, et arrivé devant une grande fontaine, nous continuions dans la rue bondée qui partait vers la gauche, il y avait des tas de magasins et de restaurants. Nous avancions pendant quelques minutes avant d'arriver au musée Pompidou. Devant s'étalait un immense espace où des gens étaient installés. Il y avait des chanteurs, des musiciens, des magiciens et même un mime.