La forêt aux éléphants

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<<J'ai toujours souri et toujours été gentille. Je ne sais pas ce que j'ai fait de mal. Ce n'est qu'un goût. Qu'un simple goût.>>

C'est ce que je me dis depuis plus de deux semaines. Je vis de l'intimidation de la part des autres. De l'intimidation, quel mot stressant et dramatique! Le pire, c'est que j'en vis pour une raison totalement absurde! Ils ont trouvé mon Twitter, je ne sais comment ils ont faits. Ils ont découvert mon secret. Il savent. Ils m'écoeurent et me frappe, tout ça parce que je l'aime. Oui, Marie-Mai, c'est mon idole. Ça fait mal. Tellement mal. Je me sens brisée, encore plus que s'ils me frappaient. Je préfèrerais. Ça partirait plus vite si ça serait ça. J'ai tellement le goût de m'évaporer dans mes pensées. Tout le monde est parti, c'est normal à l'heure qu'il est, personne ne veut rester à l'école. Je m'acote sur une case et me laisse tomber au milieu du désert de la forêt des milles-et-unes cases où un troupeau d'éléphants sont passés en laissant derrière eux des détritus qui sont la preuve de leur existence. Je chante (Si les mots) comme si c'est mon seul moyen de m'en sortir dans cette forêt et de calmer les vibrations des pas des éléphants qui résonnent encore dans ma poitrine. 

Le hasard peut faire bien des chosesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant