Chapitre 5: Réveillon et apparition

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31 Décembre

Emmitouflée dans une grosse couverture, je regarde paresseusement le petit écran qui me sert de télé. La dame de la cafétéria a eu la gentillesse de concocter au peu d'élèves encore barricadés  à l'académie un petit déjeuner de fête. Une délicieuse odeur de sirop d'érable embaumait la cantine redécorée pour l'occasion: Une farandole de bannières et de guirlandes à pompon donnait à la pièce un aspect festif qui contrastait avec le calme et la neutralité habituels. Au bout du compte, après avoir tergiversé quelques minutes, je quitte la salle sans avoir touché au repas: Je n'avais pas faim, je ne voulais pas avoir faim. 

Le soir même...

5.4.3.2.1.... Bonne année!

Les dortoirs se vidèrent à l'instant ou minuit sonna. Tout le monde gagna les couloirs pour se souhaiter la bonne année. Je me pris au jeu pour une fois. Une ambiance bon enfant régnait: on se prenait dans les bras, chantait en choeur...Je me dis alors qu'au delà des contraintes alimentaires, des horaires inhumains, du stress accumulé pendant des mois, j'avais de la chance de faire partie d'une académie si soudée.Il n'y avait pas de cliques, nous étions une petite famille de petits rats de l'opéra. Ce soir là, Marc sortit enfin de sa chambre. Quand il m'aperçut, il détourna le regard, et s'engouffra dans un couloir sombre menant aux salles de répétitions. Je ne comprenais pourquoi il était devenu si distant, nous commencions à devenir amis, je me suis confiée à lui tout de même! Par moment, je regrette de lui avoir parlé d'Eric, c'était peut être trop tôt.

Je fus la première à retourner me coucher: le sommeil l'emporta. Alors que je m'allongeais lestement, Morphée m'accueillant les bras ouverts, je sentis une main se poser sur mon épaule avec une douceur déconcertante. Une voix susurra mon prénom. J'ouvris péniblement les yeux. Mon coeur cognait dans ma poitrine à m'en faire mal, je fus prise d'un soudain vertige, ma vue s'embrouilla. Je tendis doucement le bras vers la personne qui m'avait réveillé

-E-Eric?

-Oui Fanny, c'est moi, doucement, ne crains rien.

J'allumai ma lampe de chevet d'une main tremblante et découvrit avec stupeur mon frère, mon Eric, qui n'avait pas changé pour un sou: Ses cheveux blonds, son sourire candide, sa bonne bouille d'enfant. Les larmes me montèrent aux yeux: Je ne voulais pas me réveiller de ce beau rêve.

-Fanny écoute- moi.Je suis là parce que tu es danger. Tu te mets en danger. Si je suis apparu à l'infirmerie, c'est que tu avais besoin de moi. Il faut que tu me crois, tu ne sais pas ce qui t'attend, moi si. Alors je t'en prie,si tu repousses mes conseils je ne pourrai plus revenir te voir. Ma venue dans ce monde n'est possible que parce que je te suis utile. Tu comprends?

Avant même que je puisse rétorquer, ou même prendre mon frère dans mes bras, quelqu'un toqua  à la porte. Eric lâcha ma main qu'il tenait fermement dans la sienne et son image s'estompa pour disparaitre instantanément.

Les coups redoublèrent:

-Fanny, c'est moi, Flora!

*******

C'est tout pour ce soir!

Alors, j'aimerais d'abord m'excuser pour ma longue absence dûe aux cours et au manque d'inspiration. A présent me voilà en vacances, avec quelques petites idées en tête!

Cet été je compte continuer en parallèle "Mon combat" et "Cette année-là" si possible, je les ai laissés en attente trop longtemps à mon gout. 

PS:  Les chapitres seront publiés généralement le soir

J'espère que le chapitre de ce soir vous aura plus, je voulais mettre le paquet pour mon retour  sur Wattpad avec un chapitre un peu plus long que d'habitude!

Bonne soirée chers Wattpadiens!

Mon combatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant