Parallèlement

4- Marc-Alexandre

J'avais beau demander à toute ma famille, personne n'avait entendu parler de lui. Encore moins quand je leur ai dis qu'il avait été scientifique. Apparemment, notre famille était réputée pour détester les scientifiques, ce qui fait qu'il était presque impossible que quelqu'un en ait fait son métier. Maintenant, il ne me restait qu'un dernier espoir pour de l'information, c'était mon arrière-grand-père, qui habitait en Australie. Le seul problème, c'était que je ne le verrait pas avant Noël, donc, je devais patienter trop longtemps sans informations. Alors, je me décidai à l'appeler par Skype, pour essayer d'en savoir plus. Malheureusement, comme pour les milliers d'appels précédents, je n'avais toujours pas de réponse de sa par. Il ne me restais plus qu'une seule possibilité, il fallait que je cherche par moi-même. Je devais trouver le plus d'informations possibles. Mais par où commencer à chercher? Cette question ne cessait de trotter dans ma tête depuis tantôt, je ne savais pas du tout où l'on aurait pu cacher des choses dans ma maison. À ce que je sache, nous n'avions pas de pièce secrète qui s'ouvre en bougeant un livre. La pièce la plus secrète de la maison restait le grenier. Mais oui! Le grenier, c'était exactement l'endroit où des vieilles choses pouvaient se trouver. Rien de mieux que l'endroit le plus poussiéreux de la maison pour commencer ses recherches. Avant de m'attaquer à cette tornades de saletés, il fallait que je me change. Pas question de salir mon linge neuf aujourd'hui. J'enfilai des jeans troués et un vieux chandail taché de peinture tout en allant chercher une échelle dans le garage. Cela serait la première fois que j'irais dans le grenier, car mes parents me l'interdisaient. Heureusement, j'avais la maison à moi toute seule aujourd'hui. J'ouvris la trappe au plafond et accrochai mon échelle solidement. Déjà, j'étais pleine de poussière. Je grimpai non pas sans difficultés là-haut. Il faut dire que j'avais le vertige, ce qui n'aidait pas ma cause. Une fois arrivé dans cet immense grenier, j'étais impressionnée par tout ce qui s'y retrouvait. Il y avait des grandes bibliothèques remplies de livres. Des livres, je n'en avais jamais vu en vrai. Maintenant, toutes les histoires que je lisais étaient sur ma tablette ou mon ordinateur. Il fallait absolument que j'en lise quelques-uns, si ce n'est pas tous. Je courus vers la première bibliothèque ; les livres étaient classés en ordre alphabétique. J'en feuilletais quelques-uns, et en venais à la conclusion que je ne trouverais rien ici. Ce n'était que des romans de fantastique et de science-fiction. Cela pouvait uniquement me divertir. Je m'assis sur un tapis sur le plancher pour entamer la lecture du premier livre. C'était l'histoire d'une jeune fille, Anna, qui était obligée de se marier avec le grand-père de l'homme qu'elle aimait. Elle tentait, tout au long du livre, de se sauver de cette situation affreuse et finit finalement par épouser son âme sœur. Après avoir finis de lire cette histoire, je me penchai pour prendre un deuxième livre.

« Aaaah! »

J'étais tombée dans un trou, et pas seulement ça, j'étais totalement coincée! impossible de sortir ma jambe de là. Il fallait que je me dépêche d'y arriver, avant que ma mère revienne et remarque que j'étais dans le grenier. Après environ un million d'essais, j'en venais à la conclusion que je n'y arriverais pas seule. Peut-être que si je criais assez fort, mon voisin arriverait à m'entendre et viendrait me chercher. D'ailleurs, est-ce que j'avais au moins un voisin? À ce que je me souvienne, ils avaient vendus leur maison et je ne me souvenait pas qu'elle ait été achetée. Je devait quand même tenter ma chance, si jamais nous avions enfin des nouveaux voisins.

«À l'aide! À l'aide, venez m'aider s'il vous plait!»

Pas de réponse, je le savais, nous n'avions pas de voisin.

- Salut, fruy doi vfr das?

- Antipoutititi? Mais qu'est-ce que tu fais là? répondis-je, étonnée.

- Hu ver ma hyfrens afu etnoipa dnuji drlf, deih xsh nuis mve.