Chapitre 8 : Ne pars pas Grand-père !

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Puis les jours ont passé, et les mois aussi et mon grand-père était encore à l'hôpital, allongé en permanence dans un lit.
Il avait été transféré dans un autre hôpital, celui de liévin en neurologie juste à coté de chez mes grands parents paternels. Mais il n'allait toujours pas mieux malheureusement.
En effet, il commençait à maigrir de plus en plus, passant de plus de 80 kg à 60 et plus encore par la suite...
Je n'acceptais pas de le voir comme ça, il me rappelait trop ma grand-mère, qui avait maigrit et était incapable de marcher.
Malgré tout, j'avais un espoir qu'il s'en sorte parce qu'il était fort et qu'il se battait toujours jusqu'au bout, oui mon grand-père était un "grand homme" fort courageux et un battant, de plus, il a toujours été là pour moi, dans la santé comme dans la maladie, je l'admirais beaucoup.

Toute ma famille venait lui rendre visite le plus souvent possible pour le voir et lui tenir compagnie, moi j'y allais tous les deux jours avec ma mère, et ce, jusqu'à la fin des visites, je voulais le voir au maximum et je me rappelle même de ce petit sourire qu'il me faisait en me voyant, il était heureux de me voir, heureux de me revoir plus jolie et épanouie qu'avant mon séjour à l'hôpital.

Et puis, un jour le médecin nous as dit qu'il y aurait sans doute une sortie envisageable pour mon grand-père mais avec une aide à domicile et ce fut pour nous une merveilleuse et grande nouvelle !
Mon grand-père était ravie lui aussi, il me parlait et j'en été heureuse, mais cette joie fut de courte durée...

Un jour avant la sortie prévue, mon grand-père a eut soudainement une infection pulmonaire et a du être emmené d'urgence en soins intensifs pendant quelques jours, nous étions tous effrayés à l'idée de le perdre mais le plus dur pour moi, c'était qu'il était interdit aux enfants de le voir, j'était tellement inquiète !

Chaque jours, j'avais très peur de le perdre comme ma grand-mère mais j'avais toujours un espoir qu'il redevienne comme avant mais avec quelques faiblesses...

Jusqu'au jour où tout est allait mal, il souffrait de plus en plus, il ne parlait plus, il ne mangeait plus mais était nourrit que par une sonde nasale, et il perdait de plus en plus de poids, ne faisant maintenant qu'un peu moins de 50 kg, je ne le reconnaissait donc qu'à peine.
Je sentais bien maintenant que c'était la fin pour lui...

À suivre...

"Le jour où j'ai décidé d'arrêter de manger"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant