Parce qu'ils s'aiment

Partie 10

Ils étaient en cours, c'était le lendemain du petit flirt entre Satsuki et Kosuke. Daiki n'aimait pas cela, il n'aimait pas le fait qu'ils soient l'un à côté de l'autre. Il ne voulait pas que Bakamatsu tourne la tête vers Satsuki juste pour la regarder. Il ne voulait pas qu'il tente de lui parler. Il ne voulait pas voir Wakamatsu sourire bêtement, heureux tout simplement d'être si proche de Satsuki. Mais ce qu'il ne voulait absolument pas, c'est que Satsuki réponde à cet idiot, qu'elle le regarde furtivement et se mette à rougir. Il ne voulait pas de tous ces signes flagrant d'un amour naissant. Il se sentait mal, il se sentait laissé pour compte et il n'aimait pas ce sentiment désagréable, il se sentait si pitoyable. Il avait envie de frapper Bakamastu, de secouer Satsuki par les épaules tout en lui criant qu'elle se trompe, qu'elle ne peut pas aimer cet imbécile.
Aomine Daiki se sentait impuissant et c'était tellement peu habituel, ce sentiment le répugnait, il n'en voulait pas, il ne pouvait pas accepter cela. Il est invincible. Personne ne peut le battre. Mais que pouvait-il faire ? Nous ne sommes pas sur un terrain de basket. Il a besoin d'une stratégie différente. Ahh quel étrangeté que cette alliance Daiki-Stratégie. Comment est-ce possible qu'il puisse penser à établir une stratégie ? Il n'en a pas besoin. Il est le plus fort. Pourquoi s'est-il soudainement mit à douter de lui-même ? Cette histoire avec Satsuki et Bakamatsu le touche vraiment. Mais pourquoi ? Ce n'est pas quelque chose qui devrait le préoccuper. Si Satsuki aime ce crétin ou non, ce ne sont pas ses affaires. Ça ne le concerne pas.
Et voilà, Daiki Aomine avait régressé. Lui qui était pourtant à deux doigts de comprendre pourquoi il se sentait tellement concerné par les amours de Momoi, semble avoir décidé de nier tout cela mais y parviendra-t-il ? N'y a-t-il pas quelque chose qu'il puisse faire pour que Satsuki perde cet intérêt soudain pour Wakamatsu ? C'est certainement la véritable question qui trotte silencieusement voire même inconsciemment dans la tête de l'as de Tôô.