Chapitre 24 | J'en peux plus

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pdv: kylie keynes

- Est-ce qu'il y a vraiment quelqu'un qui nous regarde? lançai-je en m'approchant de la fenêtre.

Je ne pouvais pas distinguer la personne dans la voiture, mais je pouvais sentir son regard. Je sentis Justin se mettre derrière moi et regarder lui aussi dehors. Je soupirai et alla m'asseoir sur mon lit.

- J'en peux plus... soupirai-je, j'ai l'impression qu'à chaque fois qu'il y a quelque chose de bien dans ma vie, je ne peux jamais en profiter, il faut toujours qu'il y ait quelque chose qui vienne tout ruiner.
- Kylie, arrête. Tu ne devrais pas y penser, je ne pense pas que cette personne sera un problème. J'ignore ce qui se passe, mais on ne sait pas ce qui se passe, essaya Justin.

Je ne pouvais pas m'empêcher de penser et de repenser à chaque chose qui se passait. Il y avait clairement quelque chose qui se passait et que je ne savais pas.

- J'en peux juste plus... soufflai-je en baissant la tête. Est-ce que tu pourrais rester ce soir? Je veux pas rester toute seule, demandai-je.

Techniquement, je n'allais pas être seule puisque mes parents et ma soeur étaient à la maison, mais sa présence me rassurait énormément.

Je m'étais endormie très facilement dans les bras de Justin. Pourtant, en pleine nuit, vers 3h, je me réveillai soudainement en ayant super chaud. Je respirai difficilement je ne sentais plus la présence de Justin. Je me retournai, en panique, mais quand j'aperçus ses cheveux blonds de l'autre côté du lit, je fus immédiatement soulagée. Je me mis sur le côté en faisant face à la fenêtre. Je sursautai en voyant que la voiture était toujours garée de l'autre côté de la rue et encore plus quand je distinguai une ombre près de celle-ci. De mon lit, je ne pouvais pas voir grand chose, mais je pouvais définitivement voir une personne. Et cela me terrifiait. J'avais l'impression que j'étais dans un rêve et que je ne pouvais pas en sortir. Je me pinçai le bras et put constater que ce n'était pas un rêve, ou plutôt un cauchemar. Je me retournai en donnant une petite tape sur le dos de Justin. J'entendis un grognement sortir de sa bouche, mais ses yeux restèrent fermés.

- Justin! dis-je un peu plus fort en espérant qu'il m'entende.
- Mmmmhm, marmonna-t-il en glissant ses mains dessous l'oreiller pour s'allonger sur le ventre.
- Justin! essayai-je à nouveau.

Il releva la tête en ouvrant à moitié les yeux.

- Quoi? répondit-il en plissant les yeux.
- Il... il y a quelqu'un dehors et j-j'ai peur, admis-je en sentant les larmes me monter aux yeux.

Il fronça les sourcils et se releva légèrement en jetant un coup d'oeil par la fenêtre.

- Ne t'en fais pas. Je suis là pour te protéger, rendors-toi, murmura-t-il en me donnant un baiser sur le front.

Il entoura ma taille de ses bras et me colla à lui en enfouissant sa tête dans mon cou.

Je crois que j'avais peur que quelque chose m'arrive. Avec le gang, je me sentais constamment en danger.

J'essayai de m'endormir, mais je n'y arrivais pas. Après quelques minutes, je sentis mon portable vibrer sur ma table de chevet. Je fronçai les sourcils et le pris pour voir quel message j'avais reçu. Qui pourrait m'envoyer un texto à 3h du matin? Le message ne venait pas d'un de mes contacts, mais je reconnus le numéro à l'ancien de Justin. Il s'était finalement procuré un autre portable, mais son ancien était toujours introuvable. Il avait ainsi du changer son numéro. J'ignorais encore qui était cette personne qui m'envoyait des messages.

De: 500-555-7040
« Viens dehors, je t'attends. »

En lisant le message, je réalisai immédiatement que cette personne était celle qui se trouvait dehors, devant ma maison. Je mordis ma lèvre en sentant mon rythme cardiaque augmenter. J'étais terrifiée et j'avais une bonne raison de l'être, non? Est-ce que je devrais y aller? Je ne pense pas vraiment que cette personne pourrait être dangereuse, elle pourrait bien m'aider. J'haussai les épaules et me levai de mon lit en enfilant une veste et des chaussures rapidement. Je sortis silencieusement de ma chambre, en étant sure de ne pas faire de bruit. Je tournai la poignée de porte et remarquai immédiatement la même ombre. La personne se trouvait toujours devant, à côté de sa voiture, les mains dans les poches. Je regardai des deux côtés de la rue avant de traverser, une habitude, même si je savais qu'aucune voiture allait apparaître.

He's not the same (Terminé) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant