Et qui pensait qu'un jour, ces haillons d'argent accrochés à ses herbes mouillés seraient là l'endroit de mon coucher? Qui penserait un jour devoir dormir pour l'éternité, les yeux fermés dans l'obscurité? La rivière chante, la lumière danse, ils rigolent tous bien ses connards tandis que je crève sous leurs yeux, tachant leurs entrailles de mon sang. Et puis quoi encore, j'ai deux balles d'argents en moi, les mains arrachant l'herbe, la terre s'enfonçant! Je ris, rire lugubre sous cette soudaine chaleur de l'aube, puis je me couche, et je m'endors, les yeux ouverts sans un souffle. Mes lèvres dans ce sourire tordu de douleur, mais je me suis battu pour un monde meilleur. Je mérite cette fin bien tragique mais presque romantique, dans cette verdure et cette lumière, ce paysage presque imaginaire...
Texte inspiré du poème Le dormeur du val que j'ai du analysé en examen de français aujourd'hui.. mdr! La relâche est la!
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•My own wrecked mind•
Poesía~Des fois ça va, d'autres non.~ Pensées quotidiennes, remises en doute. Poèmes, textes. Ce qui dompte mes pensées sauvages, les retiens en cage. Peu importe la langue, anglais, français, misère, douleur, apaisement ou bonheur.