Luc et Sanna Partie 1 (terminé)

Changement de vie

Sana sentit son corps faiblir tout à coup et s'appuya sur Luc pour ne pas tomber.

- Ça va ? Que se passe-t-il ?

- Je crois que je suis épuisée... Je vais débarrasser et aller m'allonger.

Malgré sa détermination, elle ne parvint pas à faire un pas sans trébucher. Aussitôt Luc la rattrapa.

- Ecoute, on va laisser tomber le petit déjeuner d'accord ?

- Je n'aime pas laisser du bordel derrière moi. Et puis si un client arrive et que ce n'est pas propre pour quoi est-ce que je vais passer ?

- Laisse-moi m'en occuper. On va te coucher.

- Non Luc, ce n'est pas ton boulot...

- Mais bien sûr que si ! Je suis là maintenant, tu vas pouvoir te reposer un peu sur moi. Et je ne veux pas de protestation. Il me semble bien que dans un couple on partage tout. Pourquoi tu rigole ?

- On est un couple, tu as dis qu'on était un couple et ça m'a fait rire comme une adolescente.

- Oui ma chérie, nous sommes en couple à partir d'aujourd'hui et je vais prendre soin de toi. Aller accroche toi.

Sans comprendre pourquoi, Sana passa ses bras autour du cou de Luc et tout à coup il la souleva de terre. Elle laissa échapper un léger cri de surprise.

- Mais tu es fou je suis bien trop lourde !

- Tu sais quoi, tu as tord sur ce point, mais tu avais raison sur un autre.

- Ah bon ? Lequel ?

- Tu es une sacrée râleuse.

La jeune femme rie et se blottit contre lui. Cette sensation d'être aimée était tellement enivrante ! Avec délicatesse il la déposa sur le lit et s'apprêtait à partir lorsqu'elle lui attrapa le bras.

- Reste s'il te plait.

- Tu m'as fait le même coup hier et on sait tous les deux comment ça a fini. Tu as besoin de repos et moi j'ai besoin de travailler.

- S'il te plait, si tu me laisse seule maintenant mon cerveau va tourner à plein régime. Après tu pourras faire ce que tu veux.

- Ma chérie, si je m'allonge près de toi et que tu me tente ne serai-ce qu'un tout petit peu, je ne suis pas sûr de résister.

- Je serai sage. Promis.

Sans vraiment hésiter il se glissa près d'elle et aussitôt elle passa la main sous son t-shirt.

- Tu as dit que tu ne me tenterais pas...

- Oui, mais je n'ai pas dit que je ne cèderai pas à la tentation, hors ce t-shirt moulant ton torse est un pêcher que je m'autorise après toutes ces émotions.

Il soupira puis lui intima de dormir, et, épuisée de la nuit et la matinée qui venaient de s'écouler, et tout contre le corps chaud de Luc, Sana sombra rapidement dans un sommeil profond.

Il la sentit s'endormir vite. Il serait bien resté là à la regarder mais il avait pas mal de choses à faire. Il enleva la main de dessous son t-shirt et plaça le traversin à sa place puis quitta la chambre. Dans la cuisine il débarrassa la table et après une petite recherche trouva le lave-vaisselle, qu'il remplit, pour ensuite monter dans sa chambre. Pendant que son ordinateur s'allumait il téléphona à Ben.

- C'est rare que tu me téléphone juste pour me demander de mes nouvelles, d'habitude on se voit au bar.

- Oui mais je ne suis pas chez moi.