Edward Nygma

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Le lendemain arriva. J'étais stressé, nerveuse, j'avais mit un jean un peu à la garçonne et un pull large. Dans mon sac je n'avais que mon portefeuille, Riddles et le chapeau. A l'entrée, on me fouilla et on me fit patienter dans une salle d'attente au mur d'un blanc immaculé. Le temps passa : 9 heures, 9 heures 15, 9 heures 30... vers 9 heures 40 une jeune femme se présenta à moi.Elle devait avoir à peu près mon âge et n'était pas bien grande. Blonde aux yeux bleus, elle avait les cheveux retenus en chignon et portait une blouse blanche avec en dessous un pull rouge et un jean noir. Un petit badge agrafé à la poche de sa blouse indiquait son nom et sa profession : Docteur Harley Quinzel, Psychiatre.

Je me suis levé.

 - Kiryama Aiko ?

J'ai hoché la tête et est serré la main qu'elle me tendait.

 - Je suis Harley Quinzel, la psychiatre d'Edward Nygma. C'est moi que vous avez eu au téléphone.

 - Enchantée.

Elle m'invita à la suivre avec un sourire. On à marché dans un dédale de couloir qui ressemblait à un labyrinthe pour moi. Harley Quinzel avait l'aire de savoir parfaitement où elle allait. Elle s'arrêta devant une porte grise avec une pancarte portant son nom. Son bureau.Elle passa une carte qui pendait autour de son cou dans un scanner.La porte se déverrouilla. Elle la poussa et me fit entrer la première.

 - Bien, dit-elle en fermant la porte et en s'asseyant dans son fauteuil, nous pouvons à présent parler librement, entre fille. Mettez vous à l'aise.

Je me suis assise timidement mais la voir totalement décontracté m'aida à me décrisper.

 - Vous dites ça à tous vos patients ? ais je demandé. 

 - Ça les aides à parler.

 - Je n'en fais pas partie.

 - Ça fonctionne aussi bien avec les fous qu'avec les sains d'esprits.

 - Il n'empêche, ne me considérez pas comme tel, je ne serais jamais derrière ces barreaux. Je rends visite c'est tout. Ne m'obliger pas à vous apprendre votre métier.

 - Malgré vos pics je vous apprécie beaucoup. Êtes-vous japonaise ?

 - Du côté de ma mère seulement. Est-ce que ça aussi ça fait partie de votre technique pour faire parler vos patients ?

 - Ça dépend, seulement pour ceux que j'aime bien et qui sont la plupart du temps les plus complexes.

Les questions-réponses entre Harley Quinzel et moi s'enchaînaient rapidement. Mais cette fois je ne sus que répondre. Il y eu un blanc. On éclata de rire, tel deux ados. Nous avons parlé de tout et de rien pendant un temps, puis nous sommes finalement arrivées au sujet principal :

 - Que voulez vous à Nygma ?

Je pris mon sac et en ai sortit les affaires. Harley les examina un par un. J'ai attendu en me rongeant les ongles. Je paraîtrais idiote si elle refusait. J'ai observé la psychiatre regarder les objets avec attention. Rien ne lui prouvait que tout ça fût à lui mais comme cela m'avait semblé évident j'ai pensé que ça le serait pour elle aussi. Mais rien dans ses mimiques ne le laissait transparaître. J'ai regardé ma montre. Les minutes passaient et elle ne disait rien.

 - Bien, fit-elle, brisant le silence.

J'ai levé les yeux. Elle c'était levée, les dossiers aux noms d'Edward Nygma sous le bras. Je me suis levé à mon tour en récupérant les affaires sur le bureau.

 - Et si on allait rencontrer notre ami ?

J'ai acquiescé un peu abasourdit. Nous sommes sortit du bureau. Il était très sombre par rapport au reste de l'asile et les murs blancs m'aveuglèrent. J'ai été obligé de mettre ma main en visière pour pouvoir voir la jeune psychiatre avancer avec assurance jusqu'à une porte avec de lourds barreaux. Une nouvelle fois elle passa sa carte dans un scanner. La porte se déverrouilla. Elle la tira et me la tint le temps que je passe. On avança entre les cellules. Il n'y avait aucuns barreaux pour retenir les prisonniers mais deux ou trois couches de verre par balle. J'ai regardé les fous dans leurs pyjamas orange. Comme ça on dirait presque, pour la plupart, des gens ordinaire. Harley Quinzel s'arrêta brusquement et se retourna face à la cellule. Je suis resté de profil, n'osant pas regarder.Par peur ? Non, je ne voulais pas briser le mythe du personnage.

Schizophrénie (Fanfic Batman)Where stories live. Discover now