Le Joker

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Quand j'ai réussis à reprendre mes esprits, le matin pointait. Je n'avais envie de voir personne et j'imaginais bien que personne n'avait envie de me voir. Mais je suis tout de même sortit, il fallait bien manger. Tout et tout le monde parlait du Joker. C'était donc ça. J'ai longuement regardé la photo prise la veille. Un journaliste plus curieux que les autres s'était emparé du scoop. La cellule explosé, des infirmiers et devant le verre brisé, Jung Suk et Harley entrain de discuter. Ils discutaient? C'est ce que une personne lambda aurait pu s'imaginer mais moi je comprenais bien que quelque chose n'allait pas. Il la maintenait par le bras. Je suis rentrée chez moi en courant tout en composant le numéro d'Harley sur mon portable. Je suis directement tombé sur le répondeur. J'ai appelé son numéro professionnelle, pareil. Puis, à contre coeur, j'ai fini par appelé Jung Suk. Le portable était allumé mais je fus pour lui aussi redirigé vers la sympathique voix de femme m'indiquant que mon correspondant était injoignable. Arrivé chez moi, poussée par une énergie nouvelle,  j'allais prendre mes affaires pour me diriger vers Arkham quand un chuchotement dans mon oreille gauche attira mon attention sur mon téléphone fixe. En effet, le petit point vert clignotait. J'ai appuyé sur une touche pour écouter le message vocal.

"Mlle Kiryama..."

Rien qu'à l'entente de cette voix un frisson me parcouru. 

"... Sachez que j'ai permis une suspension de vos tâche parce qu'un psychiatre nous avait envoyé un certificat médical, mais, ce papier ne vous protège plus car il est périmé depuis cinq jours et vos absence répété ne sont pas nécessaires à notre maison d'édition. Votre licenciement vous pendez sous le nez depuis un bout de temps mais il semblerait que ça ne vous fasse aucun effet. Vous n'avez plus besoin de venir chez nous, les auteurs qui étaient sous votre aile ont été réaffectés à d'autre éditeur."

Je me suis affalé sur le canapé laissant tournée la voix monotone du répondeur m'énumérant les possibilités de mon téléphone. Pour rappeler tapez 1, pour supprimer... Alors voilà, j'étais licencier. Bon, en soit ça ne me faisait pas grand chose, je n'aimais pas ma patronne, je n'aimais pas spécialement mes collègues, et même si j'appréciais mes auteurs je savais qu'ils s'en sortiraient très bien même sans moi. Alors pourquoi je me retrouvais vidée? 

On ne vas plus à Arkham?

- Je ne sais pas Hana...

J'ai deviné qu'elle haussa les épaules en retournant à ses pensées. Je me suis allongé sur le canapé, de toute façon maintenant je n'avais plus aucune obligation. 

Je me suis remise à regarder mon plafond. Je commençais à le connaitre par coeur. De toute manière, il fallait que j'en profite, mes misérables économies n'allait pas durée longtemps.

Une journée passa. Puis une deuxième. Puis durant le troisième on frappa à ma porte. J'ai roulé sur le sol pour pouvoir me levé mais dans un coup de flemme j'ai fait la larve jusqu'à ma porte. J'ai prit appuie sur la poignée et j'ai ouvert la porte. Mes yeux tombèrent sur de "magnifiques" chaussures noir et blanche sortant tout juste du cirage, et un bas de pantalon violet fraîchement repassé.

- Excusez moi, je suis bien chez cette chère Aiko? fit une voix qui m'était familière.

- C'est elle même... maugréais je en levant les yeux vers mon interlocuteur. 

En voyant les cheveux vers, les petits yeux noirs et vifs, et l'immense sourire qu'il abordait, mes yeux s'écarquillèrent et j'eu du mal à déglutir. Il me poussa sur le côté et entra dans mon humble chez moi. Il regarda tout mon salon.

- Et bien, je dois dire que ça va la vie avec toi. 

J'ai difficilement hoché la tête. 

Hana, aide moi pour une fois, s'il te plait!

Schizophrénie (Fanfic Batman)Where stories live. Discover now