neuf

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|  parcelles de passé  |

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OLIVER


                  il y a quatre ans



On aurait dit que je cherchais le sang.

C'est ce que Salomon entrevoyait dans mes sourires insolents.  

Le requin en moi avait encore frappé. Mon tatouage, comme une grenade. Je suis sûr que c'est ce qu'a ressenti Salomon. Un obus dans tout son corps. Je suis sûr qu'il a pleuré.

On ne se voyait presque plus, de toute façon. On rendait visite à Roman chacun notre tour. C'était mieux comme ça. Roman restait notre soleil. Roman était notre seul frère. Le seul lien qui nous reliait tous les deux.

Salomon ne pouvait plus me supporter. Et encore moins mes regards, mes sourires acérés. Je respirais la cruauté. 


why should i apologize for the monster i've become?

nobody has ever apologized for making me this way.


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J'ai rencontré Calixte à la bordure d'une nuit. Je tenais une bouteille, que mes doigts ont failli lâcher quand elle a ouvert la porte. Je l'ai regardé. Elle a ri. Un rire cristallin qui tintait comme des verres qu'on entrechoque un soir de fête. Un beau soir comme celui-ci.

  — Rentre, elle m'avait dit avec un beau sourire.

Roman m'avait prit dans ses bras pour m'accueillir, comme un frère. Il s'était posté à côté d'elle. Il a passé son bras autour de ses épaules frêles. J'ai souri.

braises de satinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant