Chapitre 6

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Salut! J'ai conscience que je vous fait patienter affreusement longtemps. Voici Enfin le chapitre. Comme je l'ai dit, la VRAIE action devrait commencer bientôt. Encore une fois, milles mercis pour les vues et les votes!!! Vous êtes géniaux!

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PVD Mia

Je me pinçai les lèvres. Doucement, je sentais la nausée m'éprendre aussi. «Respire Mia, respire!» C'est à ce moment que Gorgio nous invita à rejoindre son bureau. Tandis que les enfants le rejoignaient tous souriants, je restai assise à me convaincre que lorsque je me lèverais, le liquide poisseux sur mes genoux ne dégoulinerais pas jusqu'à mes chevilles. Encore une fois, j'eu un haut le cœur. Je sentis un tissu se déposer sur mes genoux. J'ouvris les paupières tombant nez à nez avec mon patron.

-Ça arrive parfois... Ils sont tout nerveux ces petits oisillons! Nettoie-toi toi à la salle de bain et rejoins-nous.

J'acquiesçai et m'y dirigeai la serviette encore sur les genoux, espérant que rien ne s'écoulerais.  Malheureusement, tout au long du court trajet, je senti le vomi descendre le long de mes jambes, puis atterrir dans mes baskets trempant mes chaussettes. Arrivée dans la petit pièce au carrelage jaune canari louche, je jetai mes chaussures à la poubelle et en fit de même pour mes bas. Je mouillai la serviette à l'odeur suspecte sous le robinet, puis entreprit de me débarrasser des restes de l'estomac  d'Ashton. En vain. Mon odeur corporel était pire qu'un sac de poubelle moisi et ma peau était aussi collante qu'un chew-gum. J'inspirai un bon coup rejoignant les enfants. Je m'assis devant Gorgio prenant attention à me tenir loin de Ashton et de son système digestif fragile. Les trois marmots racontaient gaiement leur fabuleuse exploration sous le regard impressionné du patron. Cet homme était un véritable enfant. Je toussai discrètement afin de leur rappeler ma présence. Monsieur Vasquez revenu à la raison, je m'expliquai sur la raison de notre venue. Un sourire nostalgique suspendu aux lèvres, il attendait la fin de mon rapport pour réprimander très légèrement les enfants. Je retins un soupir. Ces trois gamins s'étaient mis en danger et nous avaient inquiétés, mais il n'avait droit qu'à un «Ne faites plus jamais ceci les enfants!» accompagné d'un clin d'œil marqué. Il n'y avait rien affaire, Gorgio n'était pas raisonnable. Derrière son visage striée de petites rides et ses cheveux gris, l'homme devait sûrement ce reconnaître en ces petits explorateurs. Il y a jadis fort longtemps, Gorgio était probablement un jeune garçon fougueux avare d'aventure. Je l'imaginais à cheval sur son vélo rouillé à traverser les routes en direction de je-ne-sais-où, à la recherche de je-ne-sais-quoi. Il n'avait toujours pas perdu cette fibre, brillant d'une curiosité inépuisable. Ces ridules qui parcouraient sa figure n'étaient que la preuve qu'il avait vécu pleinement et à l'instant où il me lança un regard compatissant, j'eu la certitude qu'il en ferrait de même pour le reste de sa vie. Il offrit des friandises aux gamins. Lorsque l'heure du départ se fit entendre, il nous remercia pour notre visite surprise qui avait donné un ton réjouissant à sa journée qui s'avérait fade. Alors que nous nous éloignons vers la porte d'entrée, il lança:

-On se revoit vendredi pour le Super Carnaval. Rendez-vous au stand de barbe-à-papa!

Marchant vers la plage, mes pensées tournoyait en vrille. Il y avait anguille sous roche. Vasquez ne pouvait pas être le criminel que nous recherchions. Si certains fichiers se trouvaient dans son bureau, le pauvre homme n'en avait assurément aucune idée. Je soupirai bruyamment. Que la chasse au trafiqueur commence qu'on en finissent au plus vite!

PVD Oliver

-Wilbur... Ce nom ça vient d'où? me demanda Cassidy pensive en réajustant ses lunettes de soleil.

N'importe quel débutant aurait hésité à répondre à une telle question sachant ne quoi répondre alors qu'il n'en savait rien. Avec les missions et mon aisance dans le métier, je répondu la première chose qui me vint en tête.

-C'était le prénom d'un personnage du roman préféré de ma mère. Un grand brun ténébreux, sérieux et super intelligent. Tout ce que je ne suis pas, tu vois!

Elle gloussa, un sourire en coin aux lèvres. Mon cœur se serra. Même si cette fille n'était rien pour moi, j'avais dû lui mentir. Au début de ma carrière d'agent, faire tout ce cirque ne posait aucun problème. Je mentais comme je respirais. Je pouvais m'inventer une vie entière en un millièmes de secondes. Un jour,  j'étais un fabuleux héritier issus d'une richissime famille française et le lendemain un boxeur irlandais. J'étais entré si facilement dans le moule. Une nouvelle identité chaque semaine allait de pert avec les mensonges.   Seulement, en grandissant, quelque chose c'était bloqué en moi. Du jour au lendemain, je n'aimais plus mentir. Je le faisais le moins souvent possible. Tout ça à cause d'une histoire d'enfant. Un de mes bons amis m'avait avidement trahis n'étant pas en fait un véritable agent, mais un infiltré venu recueillir d'important dossier secret. Depuis le matin de son arrestation, je m'étais promis d'arrêter de mentir. Parce que, si les mensonges avait poussé un garçon de treize ans à agir d'une tels façon, je ne voulais plus faire partit de ce jeu. Je ne voulais plus blesser ou tromper les gens. Aujourd'hui encore, j'évitais les mensonges.

L'après-midi ensoleillé laissa hélas bien trop rapidement sa place à la pénombre. Les enfants avait été heureux de passer une journée entière à la plage. Pour ma part, j'avais discuter avec Cass. Elle s'avéra être plus qu'une jolie fille. Derrière ces airs de mannequin se cachait un grand esprit d'analyse et un sens d'ouverture au monde sans limite. Un timide sourire naquit sur mon visage. Peut-être laisserai-je la chance à un amour d'été. De toute façon, la mission avançait à pas de tortue. J'avais amplement le temps devant moi  pour me décider sur notre relation. Cassidy était l'exemple parfait de la fille de mes rêves. Belle, intelligente, douce, sensible. Loin d'être comme mes ex petites amies dont la grande Estelle Loiseaux. Si notre couple avait fait fureur sous les projecteurs au Comité, notre relation était voué à l'échec. Je chassai le goût amer qui m'était venu en bouche. Je décidai d'aller prendre l'air près du lac. Malgré mes plans avec Cassidy, je ne devais pas perdre la raison. J'étais coincé ici pour stopper un trafique d'humains. Pas plus ni moins. Les pieds ballants contres le quai, Mia regardais patiemment l'horizon. Son nez était froncé, signe qu'elle réfléchissait profondément. Après quelques minute, elle lâcha:

-J'ai la solution. Il y aura un carnaval vendredi et Vasquez s'occupera d'un kiosque tout la soirée. À sept heure tapante, nous nous rendrons dans son bureau et récupérerons ce dont nous avons besoin. Soit prêt Oliver, on quitte bientôt ce trou.

Je fixai ses yeux d'un bleu tendre. Une détermination incalculable y grandissais, tels une graine qui germe pour laisser place à un gigantesque arbre solide. Je me contentai d'hocher la tête. Même si tout ceci semblait trop facile pour être vrai, peut-être que, cette fois-ci, la chance était avec nous.





Pire que jamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant