8. "Where you've seen him ?"

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Finalement je préférais quand il me détestais. Quel pot de colle ce mec. Non mais je vous jures. 

"Je viens te chercher dans cinq minutes" de: PDC.

Bien sûr, le nom que je lui avais donné n'avait rien a voir avec Putain de canon mais plutôt pot de colle, il faut faire la différence même si les deux surnoms le concerne amplement. C'était le même rituel chaque matin, il m'envoyait un message et venait me prendre pour m'emmener au lycée. Je ne vais pas mentir...j'apprécie beaucoup sa compagnie. Mais au bout d'un certain temps, il s'avérait que ce garçon n'était pas le même. Par "pas le même" je voulais dire qu'il avait cette façon adorable de sourire même, quand il y a un froid, ou quand il me touchait le bras quand on parlais ou - redescend June, tu t'emballes là !

- Donc, c'est quand que tu me laisses entrer chez toi ? me demanda gentillement Ethan en fixant la route.

Je savais bien que ce sujet allait arriver d'un jour à l'autre vu que je le laissait attendre devant l'immeuble sans l'inviter, impoli ? J'avais une très bonne raison, mes parents.

- Jamais est le mot le plus approprié, murmurais-je comme si j'avais fait une bêtise.

Il rit doucement en ce concentrant sur la route pendant que je triturais mes doigts. Il m'avait dit que ses parents étaient partis mais moi je ne l'avais dit à personne sauf à Cassandra et Mathis par la même occasion vu qu'ils ne formaient qu'un. A vrai dire, ce n'était pas fameux de raconter que son père était en prison pour avoir assassiné sa propre femme aussi ma mère. Heureusement, j'étais fille unique et je n'avais pas été réellement touché par la mort de celle qui m'a mise au monde tout simplement car je ne la connaissais pas. J'avais été élevée avec ma belle mère mais celle-ci m'avait dit que j'avais l'aptitude de vivre seule à 15 ans voulant dire qu'elle pouvait reprendre sa vie normale et par conséquent que je vivais seule avec l'héritage de mes parents depuis l'année dernière. Tragique comme vie d'adolescente, non ?

- Tu m'inviteras quand tu seras prête, d'accord ? Mais ne crois pas que je vais te violer dans ta chambre, me taquina t-il en faisant ressortir son côté BadBoy et arrogant qui le qualifiait.

Je pouffa.

- Ne crois pas que je me laisserais faire mon coco, dis-je fière de ma réplique.

- Ne sois pas si sûre de toi ma jolie June, tu serais surprise de voir que personne me résiste, avait-il dit calmement mais en fronçant les sourcils.

- Je ne suis pas personne, dis-je avec moins d'entrain.

Profitant de la réflexion de celui-ci qui regardait toujours le parking, à présent, je m'en alla prête à rejoindre les autres. Ethan me rattrapa sans oublier de prendre répartis:

- Tu as raison, je ne te violerais pas, je te ferais l'amour, avait-il glissé près de mon oreille qui me valut des questions soudaines de mes amis quant à la rougeur de mes joues. Connard, il avait osé.

Au fil des semaines, j'avais fini par apprécier notre groupe. Oui, je faisais partie du groupe en tant que membre permanent. C'était étrange comme sensation d'être quelqu'un sans être dépendante d'une autre comme je l'étais avant avec Cassandra.

- Qui est pour sécher ? lança joyeusement Annabelle en arrivant après avoir mangé en tête à tête avec Andréia.

Jusque là, je n'avais pas sécher en groupe comme ça et voyant la réticence de certains, je ne pu m'empêcher d'appuyer Annabelle.

- Ça va être cool, on pourrait aller à la plage ?

L'avantage d'habiter Warlington, c'est d'être en Caroline du Sud près de la mer. Je n'avais pourtant été qu'une seule fois mais mes souvenirs de cette sortie étaient tous flous.

Le Deuil D'un VivantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant