Main.

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Et puis j'entends frapper à la porte. J'ai les mains moites.

Je me sens bizarre, sûrement par le fait que je n'arrive pas à savoir ce qu'il renferme. J'ai tout de suite compris Zayn, sûr de lui, ouvert aux autres, altruiste, et Mandy aussi, moulin à paroles, allumeuse, naïve.

J'ouvre, il est devant moi avec son t-shirt blanc et son jean noir serré, je me demande encore pourquoi je lui ai proposé de venir manger ici, peut être pour prouver à Zayn que je peux me faire des amis sans son aide, mais peut être que ce Harry qu'il veut me présenter et le même que celui en face de moi.

- Entre je t'en pris, j'espère que tu aimes les spaghetti bolognaise.

- J'adore ça.

Je découvre son sourire, le genre de sourire sincère que j'aime voir parce qu'on me considére comme normal.

- Je t'en pris Harry, fais comme chez toi.

La chambre étudiante est peut être petite, mais je m'y plais bien.

Je commence à faire à manger et une conversation tout à fait normale s'installe, ça ne me déplaît pas en fin de compte, et puis il est vraiment sympa. J'en profite pour m'excuser de mes réactions d'aujourd'hui.

On commence à manger, et je détaille son visage inconsciemment, ou plutôt consciemment mais que je ne peux pas m'en empêcher.

Ses cheveux marrons sont assez longs, et retombent des deux côtés de son visage, il a des yeux verts que je viens tout juste de remarquer.

Mais je n'arrive toujours pas à lire en lui.

- Et sinon tu connais Zayn ?

- Zayn ? Ouais c'est comme un frère pour moi. Et toi comment tu le connais comment ?

- On s'était croisé quelques fois quand on fumait dehors, et puis on s'est parlé, d'ailleurs il voulait nous présenter demain, parce que je suis un peu seul, à vrai dire.

- Ah je savais pas, mais bon c'est déjà fait, en tout cas si tu as besoin de quoi que ce soit je suis en face. Ah et ne tiens pas compte des rumeurs qui courent sur moi, ce ne sont que des rumeurs. Oui, j'ai vu ça que tu étais seul.

Il me sourit grandement, j'admire son sourire, je comprends pourquoi il a du succès avec les filles.

- En parlant de rumeurs, j'ai entendu dire que tu avais encore mis un râteau.

- À celle-là est vrai, par contre.

- Tu es pris peut-être ?

- On va plutôt dire que je me réserve.

Je ne comprends pas trop ce qu'il veut dire par là, mais je n'ai pas envie de dériver sur ce sujet.

Il me parle de sa famille, qu'il me décrit comme assez riche à ce que je comprends, une parfaite famille modèle. Il me dit qu'il va aller se coucher, alors on débarrasse tous les deux et il retourne dans sa chambre en me saluant, et me touche légèrement l'épaule de sa main, en me souriant.

Il est vraiment sympa, je l'apprécie vraiment.

En attendant je relis les cours pour le lendemain, juste avant d'aller dormir.

La nuit fut paisible, tellement que j'en ai oublié ma maladie depuis qu'Harry avait passé le seuil de ma porte.

Ce matin, j'ai un réveil des plus normaux, et c'est parti pour une autre journée à traîner ma maladie.

Je me douche, m'habille, prends mes mesures, me fais un café même si c'est pas vraiment conseillé pour moi et pars en cours. Mais à ma grande surprise Zayn est assis sur le palier, somnolant.

Amoureux mais atteint.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant