Chapitre 10 ~Je t'aime~

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PV: Alexandra

Mes pupilles se dilatèrent d'un coup. J'étais choquée et sous le charme devant la déclaration que je lui avait poussé à faire. Je ne savais plus si je devais en rire ou en pleurer, être heureuse ou malheureuse. Tous les sentiments passèrent dans ma tête sans prendre la peine de rester rien qu'une seconde. Est-ce réel ? Irréel ? Rêve ou pas rêve, voici la question. Mon visage s'approcha du sien doucement. Je n'avais plus le contrôle de mon corps, j'étais comme hypnotisée par lui. Apparemment lui non plus ne savais plus quoi faire car il ne bougeait pas, ou juste des paupières, hypnotisé certainement par mes yeux. Il ferma soudainement ses dernières, attendant le contact. Mes yeux aussi se fermèrent de moitié. Le temps s'était arrêté. Mes lèvres vinrent doucement chercher le coins des siennes, puis je me dégagea et le regarda intensément, attendant une réaction.

- Je... Commença-t-il.

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Je m'étais empressée de le prendre dans mes bras, d'une façon un peu brusque puisque j'entendis un "aïe". Il me rendit mon étreinte, sa tête dans mes cheveux emmêlés.

- J'ai vraiment l'impression d'être dans un de ces films gnangnans, tu trouves pas ? Chuchotais-je dans son oreille.

- C'est vrais, mais c'est pas plus mal.

Je ne sais pas combien de temps on resta dans cette position. Les secondes étaient des minutes, les minutes en heures et les heures une éternité.

- Tu devrais y aller, lui dis-je, ils vont commencer à s'inquiéter.

Je l'embrassa doucement sur la joue, puis je me dégagea de son câlin.

- Je t'aime, me dit-il.

- Je t'aime aussi.

Un dernier sourire franchit ses lèvres quand il se leva. Après avoir fermé la porte, je me relâcha comme une pâte cuite sur mon lit. C'était peut-être un rêve, ou un cauchemar, mais soit, j'aime. Je ne pouvais m'empêcher de me remémorer ses lèvres, son corps, ses yeux, mille et une fois. Je devais me ressaisir, moi qui déteste pourtant les séries à l'eau de rose, tout le contraire de Sven. Justement, que vais-je lui dire ?!
Un bruit pourtant m'empêcha de trouver des solutions. C'était ma porte. Modern avait-il oublié quelque chose ?

- Je peux rentrer ? Dit une voix grave qui n'était pas celle du crocodile.

- Oui, rentrez monsieur Socceur.

Le vielle homme ne se le fit pas dire deux fois. Il entra lentement tout en s'appuyant sur sa canne joliment décorée. Son regard était dur et ses yeux gris ne trahissaient rien à pars de la vieillesse et de la maturité venant de ses années antérieures.
Il me sourit, laissant voir ses dents légèrement jaunies et ses lèvres entourées de rides dans un éclat somptueux de l'âge.
Soit, c'est lui qui m'a puni mais c'est aussi lui qui nous as sauvés et pour cela on lui doit notre vie.

- Ta punition est levée Alexandra, tu peux aller rejoindre les autres.

- Merci monsieur.

Il hocha légèrement de la tête puis est partit comme si de rien n'était. Je peux enfin sortir de cette prison ! Dans un premier temps je devrais remercier Xia mais la tentation de ne plus quitter Modern d'une semelle était plus que tentante.

Me dirigeant dans le salon d'un pas sûr, une question pourtant s'imposa à moi. Pourquoi Socceur à levé ma punition quelques heures avant l'heure impartit ? Il a toujours été fixé sur les horaires et n'avait jamais fait d'exception alors pourquoi il en a fait une pour moi ?
Dans le coin d'un porte je butta contre quelqu'un.

- Alex' ! Comment ça se fait que tu sois là ?! Dis Viar très questionné.

- C'est Socceur, il a levé ma punition un peu plus tôt. En tout cas c'est un plaisir de te revoir petit frère.

Sur ce je le pris dans mes bras et lui fit un gros câlin étouffant, ma spécialité. Lui qui d'habitude refuse mes câlins me le rendit avec joie.

- Eh, tu veux que je te montre le nouveau morceaux que j'ai composé ? Me dit-il dans un grand sourire tout en ce détachant de mon étreinte.

- Plus tard peut-être, je dois aller voir les autres, mais ce serai avec plaisirs petit frère !

Enjoué, il revint sur ses pas pour crier dans le salon que j'étais revenue parmi eux.
Timidement, je m'engouffra dans la pièce mais un élan enjoué m'en empêcha: toutes les personnes qui étaient dans le salon de jetèrent sur moi, ce qui me fit atterrir lourdement sur le sol.

- Maoooooow ! Fis un gros chat roux tout joyeux assis sur ma poitrine.
Silva était couché sur le côté: elle aussi avait atterrie au sol dans la bousculade.
Elle se leva, tout en m'aidant avec sa main à me lever. Le chat sauta au sol puis ronronna en se frottant contre mes jambes.

- Connard ! La prochaine fois que tu nous fait tomber je t'écorche vif ! Dis l'oiseau à l'adresse de celui qui nous avais fait tomber dans l'enthousiasme: Byrd.

Je les pris tous dans mes bras, sans oublier la jolie chatte rousse. Xia me regardait gentiment depuis son fauteuil, évitant cette bruyante cohue. Seul trois personnes manquaient à l'appel, tous important à mes yeux. Sven, ma meilleur à qui je dois tout raconter, Bramstôt mon petit frère adoré et le plus important... Modern. Et c'est là que je le vis. Il m'attendait timidement sur le canapé, attendant que je le rejoigne mais il comprit à mon regard que je devait aller chercher Sven. Bramstôt était puni et nous ne pouvions pas le voir, mais Sven n'avait aucunes excuses. Soit, je l'avais vue il y a 30 minutes mais beaucoup de choses peuvent passer en une demi heure...

- Silva, où est Sven ?

- Dans sa chambre, me dit l'intéressée. Elle lit des BD.

La remerciant du regard, je me faufila sous les bras de mes comparses pour échapper à cet embrassade incessant et enfin raconter à quelqu'un ce qu'il s'est passé.

Sven était là sur son lit, tranquillement entrain de regarder des images.

- Sven ! Ça y est ! Je lui ai dis ! Enfin... Il me l'a dit mais voilà quoi !

Après un sursaut, la renarde me regarda avec de gros yeux et un sourire magnifique.

- Je veux tout savoir ! Les moindres détails compris ?

Après un monologue racontant la dernière période de ma vie, la joie ne me quitta plus. Sven compris mon euphorie intense et compati en me prenant dans ses bras.

- Je suis trop contente pour toi ma belle, me dit-elle doucement. Combien y avait-il de chance que tu atterrisses sur lui alors que nous sommes peu et mutant par dessus le marché ? Surtout qu'on a eu de la' a chance d'être sauvés du lab-

- Non ! Ne gâche pas l'ambiance, la coupais-je en la plaquant sur la lit.

- Désolé Alex', je ne savais pas que ça te dérangeais encore d'en parler...

Elle se tu, me laissant divaguer dans mes sombres pensées. Qui ne dit pas qu'un jour ils ne retrouveront pas nos traces ?

- Aller ma jolie, tu as bien mérité d'aller le voir.

Je la remercia d'un sourire puis répartis comme j'étais venue, prenant la direction de mon cher crocodile.

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