The Boy In The Miror. • L.S version • {EN CORRECTION}

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Je me lève, alors que je me fais réveiller par un drôle de bruit.

Je regarde autour de moi, et je ne vois rien. Ce n'est pas grave. Cette maison est vraiment vieille, c'est bien normal.

J'essaie de me rendormir, et j'entends une voix.

-Tu n'as peur de rien, à ce que je vois.

C'était une voix rauque, en écho. Mais je n'ai pas peur.

Je sais bien que c'est dans ma tête.

-Les fantômes n'existent pas.

-Bien sûr qu'ils existent mon beau. La preuve, je suis là.

Je réfléchis un instant. Ça doit être une blague.

-Es-tu Tate Langdon?

-Non.

-Es-tu réel?

-Oui.

Je souris. C'est dans ma tête.

Je finis par m'endormir, alors que j'entendais des voix. Mais je sais que c'est dans ma tête. Parce que les fantômes n'existent pas.

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Je me réveille, et je remarque à quel point le miroir est dérangeant. Il est juste devant mon lit, et je déteste le fait que je puisse me voir dès que je me réveille.

Je me lève, et je tente de l'enlever du mur pour le déplacer.

Mais c'est impossible!

J'essaie avec mes doigts, ça ne marche pas.

J'essaie alors de détruire la vitre.

Elle est indestructible. Je me résigne à changer mon lit de place, et je suis troublé par le fait que je ne puisse pas déplacer le miroir.

Je m'installe devant le miroir, m'assoyant sur le sol. Je le regarde, voyant ma réflexion.

-Tu sais, je suis fou. Tu vois, je parle à un miroir. J'essaie de me débarrasser de cette envie de suicide; mais j'en suis incapable. J'aimerais traverser ce miroir et ne plus jamais revenir ici.

Je regarde mon double, des grosses cernes sous ses yeux. Il semble mal en point. Il n'a pas l'air de bien aller.

-Je ne veux plus me battre, dis-je, m'adressant encore au miroir.

-J'ai toujours été rien. Je n'ai pas d'amis. Je suis seul. Je suis rien dans ce monde. Absolument rien. Et tu sais ce qui est le plus dur? C'est de voir que tout le monde en a rien à foutre de toi.

Je mets ma main contre le miroir, alors que des larmes se déversent sur mes joues.

-On m'a toujours dit que ceux qui ont le plus beau sourire sont ceux qui sont les plus brisés. Et je sais que c'est vrai.

Je me souris à moi-même, alors que je me relève, essuyant mes larmes.

-Tu n'es pas rien, dit une voix. La même voix que hier.

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