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# Le média pour le kiff 😌 #

Je n'arrive pas à y imaginer Harry en tant que "méchant". Oui il a tué quelqu'un mais.. Non, Harry est trop.. Je ne peux le décrire, mais Harry ne tuerai pas quelqu'un. Jamais il ne ferai ça..

-Tu as vraiment tué quelqu'un? demandais-je, l'observant attentivement, attendant une quelconque réaction, mais je croise ses yeux noirs et je me rappelle que je ne peux pas vraiment voir d'émotion.

-Oui.

Je peux savoir qu'au ton de sa voix et au temps que ça lui a prit de répondre, il est honteux. Honteux d'avoir fait ça.

-Je ne voulais pas la tuer, dit-il. Mais j'en avais assez. Je ne pouvais plus la supporter.

-Qui que tu ne pouvais plus supporter?

Ses yeux foncés plongent dans les miens, comme pour m'effrayer ou me perturber.

-Ludivine. Ma femme.

Il est marié..

-Mon ancienne femme, se reprend-t-il rapidement. Je l'ai toujours détestée, mais nos parents voulaient absolument qu'on se marie. On était tous les deux des gosses de riche; c'est la raison pour laquelle cette maison est si grande.

Je suis soudainement soulagée lorsque j'apprends que désormais ce n'est plus sa femme.

Mais merde, à quoi je pense?!

-Pourquoi tu l'as tuée? demandais-je avec une grande précaution. Je suis effrayé par le fait qu'il pourrait m'engueuler ou tout d'un coup, disparaître, comme il l'a fait si souvent.

-Je ne l'aimais pas, et je ne pouvais plus la supporter. Je ne l'ai jamais aimée, jamais. J'ai tout fait seulement pour plaire à mes parents et avoir de l'argent. Je sais, c'est tellement égoïste. Mon but était d'avoir assez d'argent pour refaire ma vie et partir loin d'elle. Mes parents avaient toujours tout payé pour moi, et c'était eux qui avaient payés mes études universitaires. Mais quand Ludivine a annoncée qu'elle était enceinte.. j'ai-j'ai.. paniquée, dit-il, prenant sa tête entre ses mains. Et je l'ai tuée, dit-il, d'une voix, sombre et grave, à vous en glacer le sang.

-Comment tu l'as tuée? je demande cette question morbide, avec encore cette peur en moi qu'il parte et ne revienne plus.

Un moment de silence s'installe entre nous deux, alors qu'il relève doucement sa tête vers moi.

-Je lui ai tranchée le bras, dit-il d'un ton tellement neutre que je m'en demandais s'il avait regretté ce geste. Je lui ai tranchée avec un gros couteau à viande.

~ 11 octobre 1961, 23h42, Harry Styles POV ~

-Harry, tu viens? dit-elle, de sa voix qui m'a toujours semblé arrogante.

-J'arrive, dis-je, alors que ma main pressait fortement le gros couteau. Le stress montait en moi, et l'excitation aussi. J'attendais ce moment depuis si longtemps.

Elle attendait sur mon - notre - lit, habillée en lingerie fine. Chaque soir, c'était la même chose: du sexe. C'était tout ce qu'elle voulait.

Le couteau cachée derrière mon dos, je le mis doucement près du lit, sans qu'elle sans rende compte. Elle me regarde de ses grands yeux bleus, alors que ses cheveux bruns étaient autour de son visage. Malgré que je la détestait, je ne pouvais nier le fait qu'elle était parfaite. Son corps n'avait jamais été abimée, une vraie peau de bébé. Son teint était ivoire, si pâle, ça contrastait parfaitement avec son regard de glace et ses cheveux foncés. Je crois que sa beauté était la seule chose que j'aimais en elle. Sinon, je détestais tout à propos de cette femme. C'était une vraie pute, une salope. Une pauvre conne.

Je lui déposais quelques baisers dans le coup, alors que ma main appuyait doucement contre son intimité. Je faufilais doucement une main dans sa culotte, alors qu'elle se mettait à gémir, passant sa main sous mon t-shirt. Elle l'enlevait doucement alors que je lui donnais plus de plaisir, mais je la pris par surprise, en la prenant doucement, et la déposant sur le sol.

Je prenais un disque en vinyle, le mettant dans le tourne disque. Je mettais la musique forte, très forte.

-Tu veux essayer quelque chose de nouveau, Styles? dit-elle, un sourire narquois sur ses douces lèvres rosées.

Je ne répondais pas, et je me mettais près d'elle, replaçant mes doigts où ils étaient lui donnant encore plus de plaisir.

-Encore, Harry, encore, gémit-elle.

Mais pourtant, j'arrêtais.

J'écartais mes jambes et les mettais de chaque côté de sa taille délicate. Je la serrais le plus possible, pour ne pas qu'elle s'échappe.

J'appuyais ma main contre sa bouche, alors qu'elle fronçait les sourcils.

-Je crois bien que la partie est terminée, Ludivine, chuchotais-je dans son oreille.

Je prenais le couteau qui était cachée sous le lit, alors qu'elle écarquillait les yeux.

Elle se mettait à crier et j'enlevais ma main de sa bouche. Je faisais le tour de son bras, traçant une ligne, pas très creuse, mais assez pour faire couler du sang. Elle criait, son cri était perçant, elle criait à s'en arracher les poumons.

Je faisais plusieurs fois le tracé de la ligne. Plus en plus de sang se répandait sur le sol, contrastant avec ses grands yeux bleus écarquillés et sa peau pâle.

Et puis, j'en avais marre d'attendre.

Je prenais le couteau, et je tranchais d'un coup sec son bras. Elle se mettait à crier, et je savais à ce moment là que jamais je ne pourrai oublier ce cri qui m'avait glacé le sang, me faisant ainsi penser au fait que désormais, j'étais un vrai meurtrier.

Son bras était sur le sol, et cette vue était perturbante. Encore plus perturbante lorsqu'on pensait au fait que c'était moi qui avait fait ça.

Elle criait, et c'était tellement insupportable. Sa respiration était allaitante, comme si elle allait mourir, comme si elle allait suffoquer. Elle me regardait de ses yeux remplies d'eau, accusateur, le rouge et le bleu contrastant ensemble.

Je pointais le couteau là où était son cœur, la musique forte et ses cris résonnant dans la pièce, faisant un chaos total.

Mon cœur battait rapidement, trop rapidement, et j'avais mal à la tête comme si elle allait explosé.

-Pourquoi Harry, pourquoi! crie-t-elle, alors que je tranchais son cœur, du sang tâchant ses sous-vêtements et sa peau pâle.

Puis, aucun son. Plus de cris. Plus de respiration allaitante. Plus de sanglots.

Seulement la musique résonnant dans la pièce sombre, éclairée d'une faible lueur, celle de la lune.

Et puis, je me retournais vers l'immense miroir, voyant mon reflet. Mon visage, mes mains et mes vêtements étaient tachés de sang.

Et je regardais le corps inerte sous moi.

Je l'avais tuée. Qu'avais-je fait?

Je me mettais à pleurer, alors que je me maudissais intérieurement d'avoir fait ça.

-Réveille-toi, réveille-toi, dis-je à la jeune femme seulement âgée de 21 ans, la remuant doucement. Mes larmes coulaient sur son visage taché de sang.

Je me mettais à crier, jurant et suppliant le bon Dieu de me pardonner.

-Qu'est-ce que j'ai fait! criais-je, pleurant, encore et encore. Je me sentais tellement faible, tellement vidé.

Et puis, une idée me venait en tête.

Je me levais, et j'ouvrais le tiroir, le dernier de la commode.

Je prenais le pistolet, et vérifiais s'il y avait toujours des balles dedans.

Je m'approchais du miroir, me fixant intensément, mon corps taché de sang.

Et la balle traversait ma tête, le coup plus fort que la musique, alors que mon corps tombait sur le sol, inerte à côté de celui de Ludivine.

The Boy In The Miror. • L.S version • {EN CORRECTION}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant