The Boy In The Miror. • L.S version • {EN CORRECTION}

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- Hey, sale suceur ! Allez, frappez-le !

Quelqu'un me pousse sur le sol alors que je sens des coups de pieds sur moi. Depuis plusieurs jours c'est comme ça. On m'a prit pour une cible, puisque les gens me trouvent bizarre. Chaque matin on me pousse sur le sol et on me frappe jusqu'à je perde connaissance ou bien lorsqu'un professeur arrive. Sinon, je ne fais rien pour me défendre. Les coups des élèves sont violents et chaque soirs, je me retrouve avec des ecchymose sur mes bras, mon visage, mes jambes et sur mes côtes. J'emprunte la plupart du temps le fond de teint de ma mère et j'en mets une tonne sur mon visage. Je ne fais pas le cour d'éducation physique et parfois, je suis beaucoup trop faible pour aller en classe, donc je sèche. Évidemment, mes parents sont au courant de rien.

De plus, Harry n'est toujours pas revenu. Ça me rend encore plus faible, et je n'ai plus personne à qui me confier. Je n'ai pas d'amis. Je n'ai pas de parent là pour moi. J'ai personne. Je suis seul. Je déteste me sentir seul.

Après ce qui me semble une éternité, les coups cessent et je suis trop fatigué pour me relever. Je m'endors sur le sol, le soleil me tapant sur le visage, qui celui-ci, deviendra bientôt parsemé d'ecchymose.

***

Je me réveil, alors que je me relève de l'asphalte inconfortable. Je regarde autour de moi et j'appelle un taxi. Mon téléphone est désormais cassé à cause des coups qu'on lui a donné lorsqu'il était dans mes poches, mais ce n'est pas grave. Il ne me serre presque à rien, sauf pour écouter de la musique ou appeler un taxi.

Je vois la voiture s'arrêter près de moi après quelques minutes d'attente, et je lui dis ma destination.

Il s'arrête sur le coin de ma rue quelques minutes plus tard et je grimpe par ma fenêtre, puisque la porte est verrouillée.

Je m'arrête devant le miroir, alors que je le regarde attentivement.

Il y a cette personne horrible qui m'observe sans arrêt. Cette personne blessée de jour en jour, qui attend que quelqu'un vienne à son secours. Cette personne, c'est moi.

-Je me déteste, marmonnais-je. Tu vois ça, H? Je suis rien. On m'a encore battue aujourd'hui. Personne ne m'aime, H. Je devrais mourir, tu le sais ça? Je suis sûr que personne pleurerait pour moi.

Il commence à écrire quelque chose dans le miroir, et je suis tellement heureux. Il est toujours là.

-Je t'aime, écrit-il, dans le miroir.

-Mais non, dis-je. Tu dis ça seulement pour me faire plaisir, H. Personne ne m'aime, tu le sais bien.

-Mais moi, je t'aime, il écrit ceci rapidement, alors qu'il pose sa main contre le miroir.

-Arrête, H. Je.. personne ne peux m'aimer. Tu me considères comme une amie?

Il ne répond toujours pas.

-Oui, finit-il par écrire.

Je souris, alors que j'appuie ma main contre le miroir.