Tegan et Lisa: Secret de Famille (Terminé)

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Deux semaines plus tard

Tegan

Nous sommes début août, déjà un mois que les pensionnaires sont ici, un mois que nous vivons dans notre petit monde, et un peu plus de deux semaines que nous avons perdu Mélina. Le plus difficile a été pour Lisa, la perte de sa mère, enfin notre mère, je n'arrive pas à l'admettre, a été un choc terrible. Heureusement, Mathis est toujours à ses côtés, il la soutient du mieux qu'il peut.

Yann et moi sommes véritablement inséparables. Lisa se moque souvent de nous, ça me fait rire. D'autant plus qu'elle nous critique mais qu'elle et Mathis sont aussi collés que nous le sommes. Le principal c'est que nous soyons tous heureux. La vie a repris son cours. Nos journées sont bien remplies, les chevaux sont notre principale occupation, et ce du matin au soir.

Il est à peine six heures du matin. Yann et moi sommes déjà prêts, installés à la table de la cuisine, devant notre tasse de thé et nos tartines. Ma mère, Lisa et Mathis nous rejoignent en même temps. Yann et moi finissons nos tartines et avalons notre thé d'une traite. Nous sommes pressés, déjà quelque peu en retard. Nous avons été désignés pour réveiller les pensionnaires et préparer les chevaux. Nous sortons, laissant ma mère, ma sœur et son petit-ami prendre leur petit-déjeuner tranquillement.

Arrivé à la dépendance, j'entre dans la chambre des filles, Yann dans celle des garçons. Bien entendu, excitées par cette journée qui s'annonce, elles sont déjà debout, habillées et chaussées. Je leur dit d'aller à la maison prendre quelque chose à manger. Elles sont déjà parties que Yann n'est toujours pas sorti de la chambre des garçons. Je l'attends, impatiente, dans la salle commune. Il sort au bout d'une dizaine de minutes.

- T'en as mis un temps ! Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Rien de grave, juste Stan et Théo qui voulaient pas se lever. De vraies marmottes ces deux-là. Maëlys est comme eux ?

- Tu rigoles, rien à voir, elle était déjà prête. Mais bon rien d'étonnant, nous les filles sommes toujours debout avant vous, les garçons.

- Pas du tout, je vois pas pourquoi tu dis ça.

- Peut-être parce que j'ai eu un mal fou à te sortir du lit ce matin.

- Oui, peut-être.

- Bon allons-y, les chevaux ne vont pas se seller sans nous.

Nous sortons de la dépendance, direction les écuries. Les chevaux ont dû sentir que la journée serait particulière. Ils nous attendent tous avec impatience, la tête sortie, ils guettent notre arrivée.

- On se répartit les chevaux ce sera plus simple.

- Oui, pas de soucis. Dis-moi lesquels tu veux que je prépare.

- Alors déjà, Black Beauty, Jade et Crystal on ne s'en occupe pas, ils s'occuperont eux-mêmes de leurs chevaux. Tu prends Dakota et moi Kaya, ça me semble évident.

- Si tu pouvais abréger, on gagnerait du temps. Dis-moi ceux dont on doit s'occuper, pas ceux dont on ne s'occupe pas.

- OK, donc tu prends Tempête, Ecrin, Orkan et Tornade. Moi je m'occupe de Tonnerre, Eclipse, Kansas et Eclair.

- Ça marche.

Nous partons, chacun à l'opposé des écuries. Harnacher et seller tous les chevaux va nous prendre un certain temps. Pour moi, un peu moins, du fait de mon habitude, et puis les autres ne vont certainement pas tarder à nous rejoindre. Nous nous attelons à la tâche, avec enthousiasme. Tonnerre et Eclipse sont déjà prêts, attachés devant leur box. Je prends le filet de Kansas que j'avais accroché à la porte de son box quand Raphaël arrive et me le prend des mains.