Tegan et Lisa: Secret de Famille (Terminé)

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Yann

Tegan vient de fermer la porte derrière nous. J'aimerais savoir ce qu'elle a en tête. Elle a demandé à sa mère l'autorisation que je dorme avec elle, ce n'est tout de même pas anodin. J'ai envie de la sentir contre moi, sentir sa peau douce sous mes doigts. J'ai une telle envie d'elle, de la faire mienne.

Elle a les joues rouges, regarde ses pieds, elle semble intimidée. Pourtant quand elle m'a traînée jusqu'à sa chambre elle paraissait sûre d'elle. Je m'approche d'elle, il ne reste que quelques centimètres entre nous. Je prends son menton entre l'une de mes mains et l'oblige à lever la tête pour me regarder.

Ses yeux brillent d'une lueur que je ne leur connaissais pas. Je pose délicatement mes lèvres sur les siennes et en force le passage pour accéder à sa langue. Je joue avec, la caresse de la mienne. C'est agréable, enivrant, seulement ça ne me suffit pas, j'en veux plus, bien plus, mais ne veux pas la brusquer.

Je passe mes mains sous son tee-shirt, guettant ses réactions. Elle ne me repousse pas, au contraire elle passe ses bras autour de mon cou et augmente l'intensité de son baiser. Je prends alors son haut et, me détachant quelques secondes d'elle, le passe au-dessus de sa tête. Elle est à présent en soutien-gorge devant moi, elle est magnifique. Je me penche et unis à nouveau mes lèvres aux siennes.

Mes mains parcourent son dos, tout doucement je la caresse. Elle, passe ses mains dans mes cheveux, ça me rend fou. Je m'éloigne un peu d'elle, la regarde droit dans les yeux, à la recherche de ses sentiments, elle me désire, je le sens. Je l'attrape par la main et l'attire près de son lit. Elle s'y assoit tranquillement, maintenant que je ne suis plus collé à elle, elle semble effrayée.

Son regard se pose un peu partout dans la pièce mais ne revient à aucun moment sur moi. Je me dois de la rassurer, de lui faire dire ce qu'elle ressent au plus profond d'elle-même afin de l'aider à dépasser ces craintes. Je dois trouver les mots et les gestes qui la rassureront. Je me demande pourquoi elle a l'air si apeurée, elle a un regard de biche aux abois. Je prends mon courage à deux mains pour tenter de la comprendre. Je me dois d'être doux et tendre dans mes gestes et mes paroles. Je m'agenouille devant elle afin de plonger mon regard dans le sien.

- Dis-moi ce qui te fait peur. Je pourrais peut-être t'aider.

- Rien, ça va.

- Me mens pas, je vois bien que ça ne va pas, tu es effrayée. Si c'est moi, si j'ai dit ou fais quelque chose dis-le moi.

- Non, c'est pas toi, t'as rien fait. C'est... c'est moi, je...

- Tu ? N'aies pas peur, je peux tout entendre.

- Je sais pas comment te le dire.

- Avec tes mots, avec ton cœur, dis-moi simplement ce que tu ressens.

- Eh bien, je n'ai jamais été si loin avec un garçon, c'est la première fois.

- Euh...

- Je t'ai choqué, non pire, je t'ai déçu. Je suis vraiment désolée...

- Attends un peu. Ne sois pas désolée, tu n'as pas à t'excuser. C'est plutôt à moi de le faire, je pensais, belle comme tu es, que tu avais déjà eu des relations... disons... sérieuses. Ne te sens pas coupable de n'avoir rien fait, au contraire sois en fière.

- Tu dis pas ça pour me rassurer hein ?

- Bien sûr que non, c'est même un privilège pour moi que tu aies pu penser que je serais le premier.

- Tu veux pas c'est ça ?

- Oh si je veux. Pour être franc, j'ai même très envie de toi, mais nous ne ferons rien ce soir.