A TRAVERS LA TOILE / Chapitre n°12 - Appel vidéo

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Que dois-je faire maintenant ? Me coiffer ? Me mettre de la crème hydratante ? Calme toi Bradley, c'est juste un appel vidéo avec un ami. Bien sûr, un ami que tu apprécie énormément, même un peu trop énormément. Alors que je dis à Tristan d'attendre quelque minutes pour lancer l'appel vidéo, je me pose les milles question.Je me demandais si c'était pas juste une blague avec des amis à lui de venir me parler ou juste un faux compte. Je fais des exercices de respiration et je lui envoie finalement un message :

- C'est bon tu peux m'appeler.

J'angoisse à l'idée de le voir en vrai, enfin, du moins à travers un écran de téléphone et surtout d'entendre sa voix pour la première fois de ma toute ma vie. Je respire un bon coup et me rassure ''c'est juste un ami'' dis-je pour me rassurer. J'entends la sonnerie d'un appel entrant de mon téléphone, je souffle et fais appuie sur le bouton décrocher, matérialisé par un bouton vert circulaire avec un téléphone dessiné graphiquement dessus. Alors que l'application décroche, je vois un écran noir :

- Tu... Tu es la Tristan ? Dis-je en bégayant et en gardant mon calme.

J'attends une réponse, mais rien, j'attends de voir quelque chose,mais rien. Après quelques secondes d'attente, j'entends le téléphone de mon interlocuteur vibrer, comme si il était avec moi dans la chambre :

- Salut Bradley ! Tu m'entends bien ?

Mon cœur s'arrête pendant une micro seconde, je vois enfin Tristan,en direct à travers l'écran de mon téléphone, mon cœur bat à tout rompre, je sens des vibrations danser dans mon ventre. J'ose pas me dévoiler ou même à lui répondre, je désactive donc la caméra et utilise que le micro :

- Oui je t'entend très bien, alors quoi de neuf ? Dis-je gêné.

Tristan est beaucoup plus beau en 'vrai' que en photo, je vois son expression faciale montrer un signe d'incompréhension :

- J'aimerais bien te répondre si je pourrais voir ton faciès Bradley. Dit-il en rigolant.

Après tout, je risque rien, il est à plusieurs kilomètre de chez moi et la technologie n'est pas assez pousser pour pouvoir se téléporter dans la maison de l'un à l'autre via le téléphone. Je capitule, j'active la caméra frontale et laisse découvrir mon visage enfantin au crâne parsemer de boucle - 

- Maintenant tu va me répondre ? Tristan.

Son visage se dessine d'un sourire de satisfaction :

Et bien monsieur Simpson, c'est pas pour être méchant mais je vous préfère largement mieux en direct que en photo. Dit-il avec ironie.

- Monsieur Evans, vous me retirer les mots de la bouche, je pensais exactement la même chose.

Notre jeu d'homme poli qui se vouvoient était assez marrant par message. Par appel vidéo cela est très fin, même voir très ridicule :

- On va se tutoyer, car je nous trouve ridicule à se vouvoyez comme ça. Dis Tristan avec un grand sourire.

- Je pensais pareil t'en fais pas. Dis-je en souriant.

***

Malgré un début assez mou et lent, nous prenons nos aises et discutons comme de bon vieux amis qui se connaissent depuis une éternité, bien sûr nous savions comme lui et moi que ce n'est pas le cas. Puis nous évoquons le sujet tabou pour ma part, l'âme sœur :

- Sinon Tristan, toi t'en est ou sentimentalement ? Dis-je tout en le regardant à travers mon téléphone.

- Prend moi pas pour un con Brad, je sais ou tu veux en venir. Dit-il en me regardant en souriant.

Mon cœur bat vite, je sens de la transpiration sortir de mes tempes,je ne sais pas ou me mettre :

- Tu veux traiter de se sujet pour savoir si je suis accessible pour toi, maintenant ne me mens pas, dis moi la vérité. C'est vrai se que je dis ? Dit-il en s'allongeant sur le ventre sur son lit tout en me regardant en attendant que je réponds.

Je le regarde avec un sourire pour ne pas lui montrer que je suis gêné de lui avoir demandé ça, je me mord la lèvre inférieure et capitule :

- Bon d'accord, on va dire ça comme ça. Dis-je en me mordant légèrement plus fort ma lèvre inférieure.

- Et bien si tu veux savoir Brad. Ca fais deux mois que j'ai cassé avec mon ex petit amie, elle s'appelait Anastasia. Et je suis bi si tu veux savoir, et toi Brad ? Raconte moi qui tu es.

Tristan viens de me poser une colle. Reparler de l'histoire entre Levi et moi est très lourd et pesant pour moi, mais comme si il vient de se confier à moi je peux faire de même pour lui rendre la pareille :

- Et bien moi ça fais presque cinq mois que j'ai cassé avec mon ex petit ami, il s'appelait Levi. J'étais allez à un week end pour Paris et lorsque je suis rentré pour lui faire une surprise...

Je ne parviens pas à finir ma phrase, les larmes me montent. Tristan me voyant à travers son téléphone se redresse :

- Hey. Brad, si tu veux pas en parler ne te force pas. Dit-il d'une voix rassurante

- T'en fais pas c'est pas un problème... Je l'ai surpris avec un autre homme dans le lit... La ou j'avais accepté de lui offrir ma virginité. Dis-je en retenant mes larmes.

Il pose sa main devant sa bouche et se frotte légèrement la joue,je l'entend faire un bruit bizarre, il retient ses larmes. C'est ça !Il retient ses larmes :

- Désolé Bradley, c'est vraiment énervant d'entendre une histoire comme ça. Dit-il d'une voix mélancolique.

- Pourquoi Tristan ? Dis-je en le regardant d'un air doux.

- Car personne mérite de subir ça. Surtout une personne comme toi Bradley, tu es quelqu'un d'exceptionnel, tu mérite tout sauf ça. Tu mérites que le bonheur absolu. Dit-il avec un sourire et un ton cassant.

Je souris face à se qu'il vient de dire, cela me donne beaucoup de baume au cœur. Je regarde mon horloge et vois l'heure du démon comme beaucoup de personne aime l'appeler, mon regard passe de l'horloge à mon téléphone :

- Je vais allez dormir Tristan, je suis fatigué j'ai même pas vu l'heure passer. Rappelle moi quand tu veux d'accord ? Dis-je entre un baillement.

- Hum... D'accord ça marche, c'est vrai qu'il est tard. Je t'appellerais quand je pourrais, dors bien Bradley, bisous. Me dit-il en baillant lui aussi.

Je raccroche et met mon téléphone en charge. Je me love dans mes couvertures et regarde le plafond en essayant de trouver le sommeil :

- ''Tu mérites le bonheur absolu'' Dis-je en souriant et en rigolant légèrement.

Je m'endors en repensant à se que Tristan m'avais dis. Je m'endors avec l'esprit serein et un état calme : Le bonheur absolu.

A travers la toile [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant