A TRAVERS LA TOILE / Chapitre final - Derrière moi

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Vue de Tristan

Le quai, le bon vieux quai. Zone ou les trains passent pour émerger ou faire immerger des personnes à l'intérieur. Le train, la meilleure invention créée par l'homme. Le train est un moyen de communication le plus utile de notre époque. Sur ce quai, mes pieds ont touchés le sol en béton.Ce sol en béton en quelque seconde sera marqué par les empreintes d'une autre personne, puis d'une autre. Mes lunettes de soleils me servent normalement pour les jours ensoleillé, se qui n'est pas le cas d'aujourd'hui, je met mes lunettes de soleil pour cacher ma tristesse, la tristesse de devoir dire au revoir à mon amant, mon confident, mon amoureux, mon petit ami :

- Alors c'est bon, tu me laisse pour de bon ? Me dit Bradley en jouant avec mon bras et en baissant la tête.

Mon cœur rate un bond, je sens qu'il se fissure en mille morceaux comme un miroir lorsqu'il me dit ça. Je ne veux pas le quitter, le problème c'est que je peux pas rester avec lui éternellement :

- Brad regarde moi dans les yeux. Je vais revenir, je te promet, je vais revenir ! Dis-je en me retenant de pleurer.

Alors qu'un silence de mort règne entre nous deux, nous entendons le train arriver sur le quai. Bradley entoure ses bras autour de mon cou et je le presse contre moi. Plus fort que moi, je pleure toutes les larmes de mon corps. Nous nous retrouvons face à face, yeux dans les yeux,corps à corps. Nous voyons avec un sourire que tous les deux pleurons. Alors nous fermons tous les deux nos yeux et je plaque dangereusement mes lèvres sur les siennes, je sens ses lèvres trembler au contact des miennes. Rebelote, mon cœur se brise encore,mais en poussière. Je prolonge le baiser en faisant danser mes lèvres contre les siennes pour le rassurer et lui montrer à quel point je l'aime plus que ma propre vie :

- Je dois y allez Brad... Je t'aimes. Lui dis-je en montant dans le train.

Je m'installe sur une place assise qui se retrouve coté fenêtre. Bradley me regarde droit dans les yeux, sont visage montre une expression de tristesse, je le vois encore pleurer. Alors que je le regarde aussi, incontrôlable, je me met à pleurer encore plus de larme qu'il y a quelques minutes. Soudain le bruit du train annonce qu'il va partir, alors je regarde Bradley et lui envoie un bisous demain. Alors que le train avance, je vois Bradley courir le long du quai, me regardant les larmes s'envolant, je regarde se paysage douloureux, voir son amant courir en larme vous me regardez partir loin de lui. Je lui fais un hochement de tête pour lui dire que je vais bien. Je regarde maintenant dans ma cabine, il y a quelque personne qui sont tous scotché à leur téléphone. Je prend mon téléphone et envoie un message à Brad :

- Ce n'est qu'un au revoir.

***

Il est minuit lorsque j'arrive dans le quartier auquel j'arrive. J'aile droit au même discours lorsque je sors de chez moi ou lorsque je me dirige vers chez moi : pédé, tarlouse, pédale et plein d'autre chose. La nuance d'hospitalité est flagrante entre chez Brad et chez moi, ici je me sens comme un ange en Enfer, alors que chez Brad, je me sentais comme sur un nuage, pas de jugement, aucun reproche. Alors que j'arrive au deuxième étage de mon appartement,je rentre et découvre une chose à laquelle je n'étais plus habitué : la solitude. Je rentre dans mon appartement vide, et fais la première chose que je fais habituellement, rester dans ma chambre. Je rentre dans ma chambre qui sens horriblement la cigarette, je décide d'ouvrir la fenêtre et découvre avec mécontentement qu'il pleut des cordes dehors. Je branche mon ordinateur portable et me connecte sur Facebook, je vois que j'ai deux demandes d'amis. C'est Connor et James, j'accepte à tous les deux leurs invitation, par curiosité je pars voir leur profil. Je souris lorsque je vois le profil de James, je vois des photos de nous tous entrain de danser comme des pieds lorsqu'on étaient tous en boîte. Puis lorsque je défile sur une autre photo, je découvre une photo de Bradley endormis sur un canapé, sûrement chez un de ses deux amis, je rigole puis mon regard bloque à la vue de cette photo.J'étais pas habitué à quelque chose d'autre aussi, à la vie sans Brad. Je me sens comme avant que je parte à Londres, je me sens vide et incomplet, je me sens mis à nu, car Brad n'est plus à mes cotés.Je sens quelque chose de mouillé glisser le long de ma joue, en espérant que c'est une goutte de pluie qui s'est envoler par un courant d'air jusqu'à ma joue, mais par vérité je sais que ce n'est pas une goutte de pluie, mais mes larmes, des larmes qui coulent comme la pluie. Je sors de ma chambre et va dans la cuisine,j'ouvre mon placard interdis comme je l'appelle et saisis une grande bouteille de vin. Je prend un tire bouchon et l'ouvre en une fraction de seconde, un verre ? Pourquoi un verre ? De toute manière je suis tout seul, et personne va boire derrière moi. Alors que la première gorgée de vin de me brûle légèrement la gorge, le goût savoureux et interdis de la boisson me demande d'en boire plus,j'exécute et descend la bouteille de vin en quelque minutes seulement. Je commence à voir trouble. Je vais dans ma chambre et prend une cigarette dans mon paquet, je l'allume et la fume sur le bord de la fenêtre. Je pleure et me mord la main :

A travers la toile [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant