A travers la toile [TOME 1]

A TRAVERS LA TOILE / Chapitre n°09 - Avoeux

- ... Ca a fini comme ça Bradley. Me dis James en prenant mon poignet et en me montrant mon avant bras.

Je retire mon bras de l'emprise de sa main forte. Ce que James voulait me montrer, c'était des marques de souffrance dessiné par la trahison de Levi. La dépression, ce bon vieil ennemi la dépression. Après ma rupture prématuré avec Levi, c'était mon seul ami, la dépression. Mon bras était couvert de cicatrice.Chaque soir après ma rupture avec Levi je me tailladais les avant bras, lorsque j'avais trop mal au bras, mes cuisses était ma deuxième feuille de douleur. Je faisais glisser la lame de rasoir sur les parties de mon corps comme si je jouais du violon face à un publique me dévisageant. Le sang coulait comme un vent de sable venant de la belle et longue route du Nebraska. Je buvais à en perdre la soif, la vodka me donnais des fous rire faux, le whisky me faisais réfléchir et le vin me détendait. Cette phase de ma vie était la pire erreur après ma relation avec Levi, il me faut du renouveau, j'ai besoin de renouveau :

- Ca sera différent les gars, je vous promet. Leur dis-je avec un ton mou.

Le regard des mes amis est accusateur. Il faut que j'aille droit au but avant qu'ils me posent les milles questions :

- Je crois que je l'aimes vraiment les gars, il est tellement gentil... Par contre il y a juste un seul truc... Dis-je en faisant jouer mes doigts sur le plan de travail.

J'appréhende beaucoup leur réaction si je leur avouait le dilemme que Tristan m'avais imposé. Ils me dissuaderaient de ne plus le parler ou carrément de l'oublier à tout :

- Qu'est-ce que c'est ? Me demande Connor.

Allez Bradley c'est le bon moment, tu peux leur dire, ils ne jugeront pas :

Si on ne se vois pas avant la fin du mois... On ne se parlera plus... C'est lui qui m'a lancé se dilemme et j'ai accepté. Dis-je en les regardants avec un air de chien battu.

Je pensais qu'ils allaient prendre ça comme une provocation ou un lavage de cerveau, mais réellement rien du tout. Leur expression faciale montre un signe de compassion :

- Et tu va allez le voir ? Me demande James.

- Je ne sais pas... J'ai très envie, mais je voulais savoir vous en pensez quoi...

Un silence de mort s'installe, j'appréhende leur réaction,j'appréhende si ils accepteront cette amitié virtuel, j'appréhende tout simplement ce qu'ils vont me dire :

- Et bien ? Tu attend quoi ? Tu as encore vingt-neuf jours pour allez le voir. Tu compte y allez ou lui de venir ? Me dit Connor avec un grand sourire.

Visiblement mes deux amis ne sont pas contre le dilemme de Tristan,au contraire, ils sont ravis de me voir avec le sourire et autant épanouis d'avoir une nouvel ami :

- Je voulais lui offrir un billet de train pour qu'il vienne jusqu'à Londres. Dis-je en souriant.

Connor et James se regardent d'un air complice et ils me regardent avec un énorme sourire :

- Quoi ? Pourquoi vous me regardez comme ça ? Arrêter vous me faites flipper les gars ! Dis-je en rigolant.

Puis Connor et James éclatent de rire. James fais glisser mon téléphone et me montre l'écran :

- Juste ton nouvel ami qui attend patiemment que tu lui répondes ! Bon on va te laisser nous, on as des devoirs à faire. Dis James en souriant.

Mes deux amis se lèvent et partent en direction de la porte de sortie. Je les saluts et referme la porte derrière moi. Alors que mes amis partent en direction de leur habitat, je prend d'une main sûr mon téléphone et regarde le message que Tristan m'a envoyé :

- Votre cuisine s'est-elle finalement transformé en piscine et que vous vous serez noyer dedans monsieur Simpson ? Cela fais une bonne dizaine de minutes que j'attends que vous m'envoyez un message.

Son message me fais doucement rire. Donc comme ça il attendait avec impatience que je lui réponde ? Dans se cas je vais lui répondre :

- Effectivement, je suis actuellement entrain de faire du rodéo avec un dauphin, voulez-vous vous joindre à moi monsieur Evans ?

Je souris face au message que je lui ai envoyé. Pendant que j'attends sa réponse, je dévore en trois coups de fourchettes mon assiette de pâtes :

- Est-ce une invitation ? Parce que si s'en est une il faudrait me joindre un ticket de sous-marin pour que je puisse vous rejoindre, dans les fins fonds de votre cuisine océan.

***

Ma soirée est basé sur nos longues et interminables conversation ayant ni queue, ni tête. A vrai dire, je m'ennuie plus depuis que Tristan m'a ajouté en ami. Mes pouces on l'air de faire plus qu'un avec l'écran tactile de mon téléphone. Alors que nos messages ayant aucune importance s'accumule, Tristan me demande quelque chose qui fais battre mon cœur à tout rompre, je sens des spams danser dans mon ventre :

- Tu en as pas marre des discussions par message ? On devrais essayer quelque chose de nouveau, tu as quoi comme téléphone ?

- Celle de la pomme, et toi ?

- Pareil, ça te dis qu'on fasse un facetime ?

Après quelques minutes d'auto dérision et de diversion, je capitule, j'accepte de faire une vidéo conférence avec Tristan.