J'hallucine toujours face à se que Tristan viens de me dire, il croit m'aimer ? Pourquoi devrais-je faire la personne choquée alors que moi même j'éprouve des sentiments envers lui :
- Tristan... Je sais pas quoi dire... Dis-je en essayant de le rassurer.
- J'suis désolé, c'est vrai que je suis con... On s'est jamais vu et j'ose de dire ça... Me dit-il en rigolant en essayant de se rassurer.
- Non Tristan... Je voulais juste te dire que moi aussi je t'aimes beaucoup, pas comme un ami, ni comme un copain, à vrai dire je sais pas. Dis-je en souriant.
- Je comprend... On se rappelle ce soir ? J'ai pas dormis de la nuit... A ce soir Brad.
- A ce soir.
Après le coup de téléphone de Tristan, je décide de me lever de mon lit et d'aller prendre une douche. Je rentre dans la douche et synchronise l'eau froide et chaude pour obtenir de l'eau tiède. Je saisis dans ma main la bouteille de shampooing, j'appuie sur la bouteille et laisse couler une noisette dans ma paume, je frotte énergiquement le shampooing dans mes boucles. Je me muni de mon gant de toilette bleu turquoise que je couvre de gel douche, je le rince quelque micro seconde et je me frotte avec celui ci. Une fois rincé et séché, je décide d'aller faire un tour au parc seul. Je prend un skinny noir, t-shirt gris des Artic Monkeys, enfile une paire de Doc's et met un chapeau pour ne pas à avoir à me coiffer. Je met mes crayons et mon carnet de dessin dans mon sac à dos noir. Je sorsde chez moi tout en fermant la porte à clef derrière moi. Je prend mon skate et fonce comme une balle vers le parc. J'adore la sensation du vent qui me frappe lorsque l'accélération du skate monte enflèche, j'adore la fraîcheur qui me colle au visage, l'adrénaline qui monte à chaque poussé de pied avec mon skate. Au parc, je m'assois au pied de l'arbre auquel je m'installe à chaque fois que je viens pour dessiner, un grand vieux chêne à l'écorce rêche et sèche, de magnifique longue branche muni de millier de feuille verte. Je sors mon bloc de dessin que j'installe sur mes cuisses et un critérium que je brandis de mes doigts d'argents. Ma main suit tout simplement les gestes dont mon esprit veut s'exprimer sur cette feuille de papier blanche légèrement grainé. Un visage avec une mâchoire géométrique se dessine sur cette feuille, des cheveux longs et blonds suivent ce visage, chaque trait que je dessine font danser les papillons dans le ventre :
- Bonjour Brad. Me dis une voix qui brise ma bulle.
Je lève légèrement la tête et regarde la personne qui se trouve face à moi avec beaucoup d'incompréhension, mais mes mains éprouvent juste de l'énervement et de la haine :
- Qu'est-ce tu veux Levi ? Toi et moi c'est fini rappelle toi. Lui dis-je en me replongeant dans mon dessin.
Je baisse la tête pour éviter tout contact visuel avec lui, je regarde du coin de mon œil pour m'apercevoir qu'il s'assoit juste à coté de moi, sa présence à le goût d'une frite froide dans un Martini dans ma bouche :
- Je voudrais être tranquille s'il te plaît, laisse moi. Lui dis-je en dessinant les yeux à mon visage.
- Je sais que j'ai été con Bradley. S'il te plaît, regarde moi au moins quand je te parle. Dit-il en posant sa main sur mon épaule.
Sa main, le contact de sa main me donne une rage énorme, une rage qui me consume depuis qu'il m'a trompé avec quelqu'un d'autre. La seule chose dont j'ai envie c'est de planter mon critérium dans son œil et partir en courant :
- Bon écoute moi bien Levi. La je vais te regarder droit dans les yeux et je vais juste te dire qu'une seule chose : crève ! Dis-je en le foudroyant du regard.
- Je comprend que tu m'en veuille encore Brad, mais s'il te plaît ! Pardonne moi, j'ai été con je le reconnais. Dit-il avec un regard de chien battu.
- T'a pas encore compris je crois. Je ne veux plus entendre parler de toi, tu es juste une sale ordure. Dis-je en insistant un peu plus avec le critérium.
- Je sais Brad... Je t'aimes encore tu sais... Dit-il en baissant le ton.
Sois j'hallucine, sois il se fout de ma gueule. Habituellement je crois toujours les personnes au premier abords, mais je prend l'intervention de Levi comme une insulte, un coup de poignard dans le dos :
- Si tu m'aimes vraiment, pourquoi as tu fais ça ? Faut que tu réfléchisse un peu Levi. Si tu m'aurai vraiment aimé t'aurai pas choisis quelqu'un d'autre que moi. Dis-je en retenant mes larmes.
- J'ai été con je t'ai dis, j'ai même pas à me justifier, car moi même je sais pas pourquoi j'ai fais ça...
Un silence de mort règne, nous entendons juste le bruit des oiseaux chanter et le bruit de la mine de graphite frotté contre les grains du papier :
- C'est qui que tu dessines ? Me demande d'une voix mélancolique Levi en regardant mon dessin.
- Quelqu'un qui me rend vraiment heureux. Quelqu'un que j'aime.
Je ferme brutalement mon carnet de dessin. Je le met dans mon sac, le met sur mon épaule, je saisis mon skate pour rentrer chez moi. Je pars loin de se parc, loin de ce vieil arbre, et loin de Levi. Alors que je me dirige pour rentrer chez moi, je vois que mon bloc est dépasse de mon sac, je m'arrête de mon skate et replace mon bloc dans le sac, puis je vois une pochette blanche dépasser légèrement du sac, c'est le ticket de train de Tristan. Je le sors de mon sac et le regarde avec un grand sourire. Je relève la tête et pars en direction de la poste. J'achète un tampon et une enveloppe, je saisis la ticket de train et le met dans l'enveloppe pour ensuite écrire l'adresse, le nom de Tristan, je la ferme et y colle le tampon que je lèche du bout de ma langue. Mes doigts font glisser l'enveloppe dans la grosse boîte jaune :
- Ca y est, je vais enfin voir Tristan. Dis-je en souriant.
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A travers la toile [TOME 1]
FanfictionBradley Will Simpson, un jeune adolescent âgé de 17 ans sa vie va changer grâce à un outil que tous les jeunes de son âge ont et que Brad utilise rarement: son téléphone portable. Poussé à cause de la popularité de ses deux meilleurs amis, James et...