Frénésie d'amour .

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Frénésie d'amour .

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J'étais là sur mon tabouret à moitié émécher.

Le verre à la main, je m'écroulais de plus en plus sur le bar que je fréquentais chaque soir depuis quelques mois. La nuit tombait au rythme de mon taux d'alcoolémie . La pièce est pleine de gens : couple affamé, homme d'affaires ou jeune bourré, peu importe je n'entendais plus mes propres penser . La musique faisait frissonner mon corps, j'avais l'impression de redevenir gamin le temps d'un instant . La piste de danse était pleine, les jeunes femmes se déchaînant, se frottant à leurs proies pour dominer le jeu . Ma vision était floue, mes oreilles bourdonnaient, mais une voix m'effleura :
-Monsieur, vous avez assez bus, je vous conseille de rentrer chez vous, si vous le voulez, je peux vous appelez un taxi hurla la barman pour qu'on puisse s'entendre .
Je jeta mon verre et lui lança un regard auquel j'ajouta un peu de rebellions.
Tout ça m'amusait tellement, enfreindre les lois, considérer chaque individu comme des petits pantins pendouillant.
Je claque la porte et affronte le froid de la nuit déjà bien avancée, je me sentais invisible à cet instant. Tout me paraissait surmontable. Une jeune femme traînait le long du trottoir derrière le bar, elle semblait si fragile, si vulnérable. Comme une fourmi qu'on pouvait écraser.
Elle aussi était alcoolisée, elle ne marchait plus droit, elle rigolait seule face à cette rue inerte.

Le désir me submergea comme un corps se noyant dans une danse frénétique alcoolisée entouré de merveilleuses sculptures féminines . Mon cœur s'emballa.
Je veux la posséder.
La rendre folle.
Le temps de quelques minutes.
Juste une fois.
Je m'approchai d'elle, joliment et passionnément. Le regard pétillant d'amour pour ce quel pouvait m'apporter ce soir. Le plaisir charnel m'emplit en quelques secondes. Les frissons gesticulaient le long de ma nuque.
Face à elle, je la fixe, avec le regard charmeur, je fais danser mon charme devant son regard intéressait.

Elle sourit.

Je m'approche d'elle, dans la pénombre, j'aperçois ses yeux pleins d'émoi.
Je la plaque contre le mur ; comme une proie ne pouvant plus s'échapper.
Je sens la chaleur combattre avec le froid.
Je sens le désir s'évanouir en elle.
Fougueusement, je l'embrasse
Violemment, je plonge mes mains dans sa chevelure tendrement parfumée.
Je la porte et l'emmène jusqu'à ma voiture, je balance son corps brûlant sur la banquette arrière. Je verrouille les portes, et mets la radio en marche . La musique m'entraîna dans un élan de rêve irréel .
D'une traite, j'abusai de sa beauté, corps élancé, je me suis approprié son âme cette nuit-là .
Elle criait .
De plaisir .
Mais elle criait.
Et s'est se que j'aimais.
La peur .
Les cris.
Les femmes pleines d'envie meurtrie .

En rentrant à la maison , ma femme était toujours allongée là, saccageant le sol de son sang.
Quelle conne.
J'allais encore devoir tout nettoyer . Elle n'avait qu'à pas m'énerver, elle serait certainement encore debout, pour assouvir mes désirs d'homme . La lumière s'éteignait et l'homme alla s'endormir emmitoufler dans son lit, les rêves pleins de cris.

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Symphonie d'amour morbide .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant