Jusqu'à ce que la mort s'ensuive .

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Jusqu'à ce que la mort s'ensuive .

À ma naissance mes parents avaient décidé ne me prénommer Pierre, allez savoir pourquoi ils envisageaient d'avoir un garçon intrépide et idéaliste comme les personnages de ces vieux romans qui traînaient dans le bureau plein de poussière et d'excrément d'insecte de Papa.
Il passait le plus clair de son temps à lire c'est crétinerie, comme si les lignes allaient changer la réalité .
J'étais le contraire de leurs souhaits, étant leurs fils unique ils avaient mis tous leurs espoirs en ma possession . J'aurais dû devenir médecin, me marier avec une belle pimbêche et leur faire de multiples petits enfants .
Mes parents restaient dans l'ignorance, pensant un jour au changement de mes propres réformes de supériorité, devenir l'enfant que j'aurais dû être n'était que leur but constant, que ma « crise d'adolescence prolongée cesse »
Le jours de mes dix-sept ans les flics ont débarqué dans notre maison luxueuse, mes parents étaient des personnes décisives dans notre ville . Ils avaient tellement honte de moi qu'ils m'avaient interdit d'aller à l'école, c'était une grosse perte de bénéfice pour mon affaire . Maman et ¨Papa avaient prétexté que j'étais malade , que j'avais des problèmes mentaux.

Edward, mon psychologue personnel venait chaque vendredi à 9h tapante, il approuvait bêtement les paroles de mes misérables parents . Il a commencé par me dire que la NIDA ( L'Institut Nord-Américain des drogues) avait concrété que « L'addiction est une affection cérébrale chronique, récidivante, caractérisée par la recherche et l'usage compulsifs de drogue, malgré la connaissance de ses conséquences nocives . « Il répétait cela comme un gosse réclamant son goûter, il m'amusait c'était devenu un passe-temps distrayant de l'écouter bavasser toutes ses conneries.
- L'ironie chuchotai-je à moi-même , acide repensant au passé cruel .
Il faisait noir , comme ces soirs où la lune était cachée par les nuages capricieux , le vacarme du silence me rappela les nuits coffré entre ces quatre murs lugubres . Je faisais partie du gang le plus réputé de la maison de redressement . Comme si la réclusion allait changer quoi que soit à mon but futur .
C'était d'ailleurs ma plus grande fierté, aujourd'hui à 19 ans j'étais un homme respecté dans un milieu où l'argent coule en masse . J'exportais la drogue, la vendais et empochais une tonne de billets . Je possédais la meilleure drogue du marché, on m'appelait le vendeur du diable .
Présentement, cela fait déjà plusieurs semaines que je suis sortie de l'établissement de redressement, ce qui à amplifié ma haine contre les liens familiaux ingrats .
Plus personne ne dicte mes actes je suis le seul maître de mes pensées c'est cette extase profonde qui me nourrit chaque jour, cette conscience exaltante de domination divine qui coule en moi comme une effluve perpétuellement lascive. C'était eux ma réelle famille ; ces sentiments transcendants qui habitaient en moi . Il n'y avait que ça qui comptait pour moi, rien que ça .

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Assis sur le rebord de leur lit coûteux, je songeais quelle souffrance leur correspondrait le plus . Je pourrais les drogués jusqu'à ce que la mort s'ensuive ou alors les étouffer avec leurs vêtements préférés.
La nuit domine mon ivresse, elle esquissait aussi avec justesse chaque trait de leurs visage blême.
Je ricane, effleurant la joue droite de maman avec le bout de mon nez .
Elle était si douce, pourtant il était l'heure qu'ils disparaissent .
Je porte d'abord papa, assommé par les somnifères je l'emmène avec peine jusque dans le jardin, ça serait désobligeant de ma part de maquiller leurs moquettes avec leur propre sang . N'est-ce pas-là une preuve d'amour ? Sans doute seront-ils fiers de moi une fois leurs âmes dépouillées.
Une fois installé, les bras attachés sur mon arbre de naissance son corps pend, comme agrafé à mon existence comme j'en avais toujours rêvé auparavant . C'était si plaisant que l'excitation me donna la force d'agripper maman à ses côtés .
- Il est l'heure mes chers parents adorés .
J'avais préparé mon couteau favori, celui que j'utilisais pour ouvrir les sachets de drogue, c'était devenu mon emblème en quelque sorte .
Aiguisé avec soin et passion je le lève comme un hymne d'honneur .
- Le temps est venu pour vous chers donateurs, merci de m'avoir donné la vie , merci de m'avoir offert l'enfer qui me fait vivre chaque seconde ici dis-je doucement pour ne pas réveiller les voisins qui seraient capables de gâcher ce moment précieux pour notre famille .
D'un coup de main de maître , je mutile le corps de mes parents comme j'ouvrirais un sachet de coke pour oublier .
L'odeur du sang se mêlant à la rosée douceâtre de la nuit , un doux sourire de soulagement me rendit le bonheur de mes nuits .

Copyright.

(Je tiens à préciser que ce texte n'est que le fruit de mon imagination, en aucun cas tout ceci est réel . J'ai décidé d'écrire un texte sur le thème du crime et de l'horreur, ce qui n'a aucun rapport de prés ou de loin avec ce qui se passe dans le monde en ce moment. PrayForPeace)

Symphonie d'amour morbide .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant