The past. (Zayn Malik)

17. Run away

~PDV Sarah~

Je me lève et retourne dans la salle de bain pour éviter Zayn. Je reste une dizaine de minute sans rien faire, en priant qu'il s'en aille. Mais bien sûr, il rentre dans la salle de bain et colle son torse à mon dos.

«-Je suis désolée pour le bisou de Perrie. Je suis obli, commença-t-il.

-Obligé, oui je sais. Tu devrais y aller.

-Je devrais mais je ne partirai pas, répliqua-t-il.

-Zayn, grognais-je.»

Alors que je me sépare de lui, il s'empresse de me ramener contre son torse. Il dépose des baisers dans mon cou et resserre son étreinte autour de mes hanches. J'essaye du mieux que je peux de le repousser mais en vain.

«-Sarah... Nous sommes faits pour être ensemble, ce n'est pas un stupide contrat qui nous séparera, susurra-t-il.

-Si, tu ne comprends pas à quel point ça me fait mal de te voir avec elle. Alors si tu m'aimes, je t'en supplie, ne m'adresse la parole que quand tu y es obligé, ne me touches plus et vas-t-en, le suppliais-je d'une voix cassante.»

Il ne me répond pas et nous restons dans la même position, pendant une paire de minutes. Je me retire de ses bras et essaye de quitter la salle de bain. Mais avant que je n'ai pu atteindre la porte, il la ferme à clef.

«-Je suis trop égoïste, pour sortir de ta vie, murmura-t-il.»

Avant même que je n'ai pu réalisé ses paroles, il se jette sur mes lèvres et emprisonne mes hanches, comme si sa vie en dépendait. Une explosion de sensation se produit dans mon estomac. Mes mains viennent, naturellement, se poser sur ses joues. Il sourit contre mes lèvres et continue de m'embrasser avec passion. Nous nous séparons à contre coeur, mais nos fronts restent collés.

«-Tu ne sais pas à quel point tes lèvres m'ont manquées, avoua-t-il.

-Pourtant, tu m'as embrassée ce matin, répliquais-je.

-Oui, mais tes lèvres me manquent tout le temps.

-Arrête, Zayn, dis-je d'une voix faible.»

Je prends quelques pas de recul, jusqu'à ce que mon dos rencontre le lavabo. Il baisse la tête et se gratte maladroitement la nuque.

«-On pourrait s'enfuir tous les trois, proposa-t-il.»

Il maltraite sa lèvre inférieure, tout en plongeant son regard dans le mien. S'enfuir? C'est impossible, et il le sait.

«-On ne peut pas, répondis-je tristement.

-Si on peut. On a juste à prendre un avion, j'achète une petite île, et on disparaît de la surface de la terre.

-Quelqu'un te reconnaîtrait à l'aéroport ou on serait suivi par des paparazzis. Puis, tu ne peux pas abandonné le groupe et tes fans, répliquais-je.»

Il sait très bien que j'ai raison et ça l'énerve.

«-Donc, qu'est-ce qu'on va faire? On va sortir d'ici, tu vas m'ignorer, je vais tout faire pour que tu ne m'oublies pas, on se retrouvera dans une pièce, tous les deux, comme maintenant. C'est un cercle vicieux!